Peinture et parkinson, des symptômes picturaux
Maladies neurodégénératives et pratique artistique
Au décours de leur vie les artistes, musiciens, plasticiens, danseurs, acteurs vont connaître plus ou moins précocement des problèmes de santé indépendant de leur pratique, mais qui vont interférer avec la pratique, cancer, sclérose en plaque, parkinson, Alzheimer et.
L’évolution de certaines de ces maladies va modifier la relation de l’artiste avec sa pratique, la gêner parfois, voire, l’empêcher.
La médecine des arts®, n’est pas l’art thérapie, son sujet n’est pas l’art comme médiation thérapeutique, mais l’artiste avec pour objectif d’améliorer son bien-être, de maintenir sa santé, d’éviter des problèmes de santé propre à son activité, d’améliorer sa performance, son geste, sa posture, sa prestation scénique, mais aussi lui permettre de prolonger sa pratique lors de problèmes de santé intercurrent telle que les maladies neurodégénératives, les rhumatismes, un traumatisme et lui délivrer des traitements adaptés médicaux ou chirurgicaux qui ne vont pas pénaliser sa pratique artistique mais lui permettre de la prolonger malgré ses aléas de santé.
Les œuvres plastiques représentent souvent une facette de la vie de leurs auteurs, on peut parfois y déceler des indices de leur état d’esprit, de leurs humeurs, de leurs préoccupations. La créativité n’est pas propre à la pratique d’un art, mais l’art, plus particulièrement les arts plastiques peut illustrer plus que dans beaucoup d’autres activités, « comment la créativité peut être modulée par des fonctions cérébrales normales ou pathologiques ».
Si parfois, l’observation d’une œuvre nous révèle un symptôme, une pathologie que le peintre a reproduit consciemment ou pas, l’analyse d’une œuvre et plus encore d’un parcourt artistique peut nous donner des indications précieuses d’un trouble, d’une affection chez son auteur. Ceci peut présenter un grand intérêt lorsque ces signes picturaux se perçoivent à un stade infraclinique.
« Les effets des maladies neurodégénératives sur l’expression artistique peuvent varier selon l’étendue du dysfonctionnement cognitif, comportemental et des troubles moteurs ». L’évolution des maladies neurovégétatives va modifier la pratique elle-même dans l’ensemble de ces domaines, pour souvent dans les formes les plus graves de ces maladies venir interrompre la pratique elle-même.