La respiration dans la parole et le chant selon Tarneau
Caractères de la respiration durant la phonation
L’inspiration
Pour parler et pour chanter, l’inspiration s’écourte, elle devient rapide, relativement moins dans la parole que dans le chant, ainsi que le prouvent les traces pneumographiques.
L’inspiration, qui doit rester silencieuse, exige une prépondérance nasale, parce que la voie nasale déclenche une action excito-réflexe sur les mouvements respiratoires et phonatoires, prouvée par l’expérimentation et l’observation clinique (Tarneaud).
Il ne faut pas dire que, dans la parole et le chant, l’inspiration doive se faire exclusivement par la voie nasale. La parole courante utilise l’inspiration constamment buccale et nasale. Le chant, si le texte musical y oblige, si la continuité d’une expression artistique à rendre à la scène ou à l’écran l’exige, utilise sans inconvénients l’inspiration à la fois buccale et nasale.
Dans la phonation, il ne faut pas négliger la valeur de l’inspiration dont l’influence retentit sur le mécanisme de la pression intra-thoracique et secondairement, sur les qualités du timbre.
L’expiration
Le temps expiratoire s’allonge et peut atteindre 15 à 25 secondes. Il est essentiellement différent suivant les nécessités imposées par le discours ou la phrase chantée.
Il importe que l’expiration soit réglée afin de fournir au larynx une quantité d’air précise et une pression correspondant aux diverses modalités vibratoires des cordes vocales. Les quantités de durée, d’intensité, de continuité et de régularité du son sont à demander par l’orateur et le chanteur à ses mouvements expiratoires ; ce qui s’acquiert par l’entraînement et se fixe ensuite par l’automatisme acquis et commandé par le cerveau.
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