La Psychanalyse, un champ de connaissance de soi pour les artistes, acteurs, musiciens, chanteurs etc.
La deuxième topique, le Moi, le Surmoi
Le Moi
Deuxième instance de la personnalité, prend un sens purement psychanalytique dans la deuxième topique freudienne, sans qu’on puisse véritablement dire d’ailleurs à quel moment de la pensée de Freud se situe le point de départ de cette conception.
Nous ne pouvons, ici, communiquer la signification du Moi dans le cadre du développement des idées freudiennes sur la question, et nous renvoyons pour ce sujet à la Bibliographie. Nous retiendrons simplement les quelques remarques qui suivent.
1. Le Moi résulte d’une différenciation progressive du ça, conséquence de l’influence du monde extérieur sur le ça ; il s’agit donc d’une instance qui se constitue chronologiquement :
"il (le Moi) s’efforce de faire régner l’influence du monde extérieur sur le ça et ses tendances, il cherche à mettre le principe de réalité à la place du principe de plaisir qui règne ans restriction dans le ça" [4]
2. Du point de vue dynamique, le Moi représente la source des défenses de la personnalité dans le conflit névrotique. Ce conflit fondamental, qui était présenté - dans le cadre de la première topique freudienne - comme un conflit entre la libido inconsciente refoulée et la censure, est analysé avec beaucoup plus de nuances dans la seconde topique. En d’autres termes, le Moi recouvre le système préconscient-conscient de la première topique, mais il est aussi la source d’opérations défensives qui sont inconscientes.
3. Enfin, Freud a souligné le caractère médiateur du Moi, qui est exposé à trois sortes de dangers, en provenance du ça, du monde extérieur et du Sur-moi. Le Moi est donc une frontière, une intersection où tend à se réaliser l’accord du ça (principe de plaisir) et du monde extérieur (principe de réalité).
Le Sur-moi
Le Sur-moi est le censeur du Moi, qu’il critique et qu’il juge. Il englobe à la fois les fonctions d’interdiction comme la censure, et les fonctions qui opposent au Moi un Moi idéal, qui a une valeur de modèle, et qui s’incarne, par exemple, dans la conscience morale. Classiquement, on considère le Sur-moi comme formé, à partir des interdits oedipiens, dont il est question ci-après ; le Sur-moi proviendrait alors d’une intériorisation des interdits :
"Le Sur-moi de l’enfant…(se forme)…à l’image du Sur-moi des parents ; il s’emplit du même contenu, devient la représentation de la tradition, de tous les jugements de valeurs qui subsistent ainsi à travers les générations "
Certains auteurs (en particulier Mélanie Klein) considèrent au contraire que le Sur-moi se constitue avant le complexe d’Oedipe.
Vu de l’extérieur, le découpage du psychisme en systèmes topiques peut sembler artificiel au lecteur non averti. En fait, il n’en est rien, et les deux topiques freudiennes sont des modèles tendant à rendre compte d’une réalité expérimentale. Cette réalité, Freud l’avait rencontrée d’une part dans l’observation et le traitement des névroses, d’autre part dans l’analyse des événements de la vie quotidienne (les lapsus, les oublis, etc.) et dans son expérience du rêve. Ce sont ces observations nombreuses, concordantes, que traduit et que résume la topique freudienne.
Florence Foresti, témoignage sur la psychanalyse
Concernant son analyse, elle raconte : " Je viens d’arrêter. Au départ, mon objectif était de surmonter mes attaques de panique. Je ne faisais pas encore de scène. Je travaillais dans un bureau comme infographiste et j’ai commencé à faire des attaques de panique qui m’empêchaient littéralement de vivre. " Elle explique aussi qu’elle s’y rendait jusqu’à trois fois par semaine. Cette expérience l’a beaucoup enrichie. " La psychanalyse devait m’aider à m’aimer moi, mais elle m’a appris à aimer les autres " a-t-elle révélé. Florence Foresti, interview sur le magazine Psychologie
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