Dystonie de fonction du musicien, faisons le point
Evaluation de la gravité de la dystonie
Si la maladie est de mieux en mieux identifiée dans le cadre de consultations spécialisées pour le musicien, cela reste un diagnostic qui peut être délicat dans les formes discrètes et atypiques. Si l’examen du musicien repose sur l’interrogatoire et sur l’examen clinique neurologique notamment, le diagnostic positif se fait à l’instrument. Parfois il est utile pour révéler le troubles de faire aborder un type de répertoire comportant des trilles, des arpèges. Le musicien a souvent expérimenté à maintes reprises les techniques de jeu déclenchant le mouvement dystonique. Il a expérimenté également de nombreuses « ruses sensorielles » qui lui ont permis d’atténuer le mouvement dystonique ou de le détourner pour pouvoir continuer à jouer. Tous ces éléments sont pour les thérapeutes qui prennent en charge des musiciens des signes cliniques que l’on peut définir comme « médico-musicaux » particulièrement significatifs.
Tous ces éléments sont pour les thérapeutes qui prennent en charge des musiciens des signes cliniques que l’on peut définir comme « médico-musicaux » particulièrement significatifs.
Plusieurs échelles ont été développées pour évaluer la sévérité de la dystonie
Echelle de Tubiana, Chamagne
- 0. Impossibilité totale de jouer
- 1. Joue plusieurs notes, puis survient le blocage
- 2. Joue une courte séquence sans rapidité et avec un doigté de compensation
- 3. Joue des morceaux faciles, certains éléments techniques sont impossibles à exécuter.
- 4. Jeu presque normal, sans la rapidité ni la sonorité voulue
- 5. Jeu normal, reprise des concerts