Anche
Anche de basson
L’anche de basson est construite avec les mêmes éléments et d’après les mêmes principes que l’anche de hautbois, sauf, toutefois, que l’anche de basson ne se monte pas sur un tube de métal, parce que les proportions de cette anche et la force du roseau qu’on y emploie, permettent de se servir de la prolongation inférieure des languettes du roseau pour en former le tube.
La figure 8 donne les dimensions de la surface d’une lame préparée pour la facture de l’anche de basson (cette lame doit avoir un peu moins d’un millimètre et demi d’épaisseur). La figure 9 représente la même lame pliée en deux et garnie de deux ligatures en métal (b et c) appelées anneaux. Ces anneaux sont nécessaires, non-seulement pour maintenir les deux languettes de façon à ce qu’elles se joignent exactement par leurs bords, mais ils servent surtout, par leur forme ovale plus ou moins allongée, à fixer le degré d’ouverture convenable à la partie de l’anche qu’on place dans la bouche, car les lèvres ne seraient pas assez fortes pour maîtriser entièrement la résistance du roseau, si déjà les anneaux ne rapprochaient suffisamment les deux languettes en ne laissant aux lèvres que le soin de régler, par une pression légère, la différence d’ouverture qu’il convient de donner à l’anche, selon le degré de gravité ou d’acuité des sons que l’on veut obtenir.
La partie inférieure de l’anche de c à f (fig. 9) est destinée à former le tube et à s’adapter au bocal de l’instrument (Voyez Bocal) par conséquent il est nécessaire de lui donner une forme cylindrique ; à cet effet, on y pratique des entailles longitudinales n’atteignant pas tout à fait le premier anneau c (voir la fig.9) ; puis on l’arrondit en y introduisant un mandrin, et on fixe, à peu de distance de sa base f, un autre anneau e (fig.10) ; le tube (de c à e), y compris ce dernier anneau, est ensuite entouré d’une ligature en fouet que l’on recouvre d’une couche de vernis pour consolider le tout. Le grattage de l’émail commence un peu au-dessus du deuxième anneau b, en amincissant graduellement le roseau jusqu’à l’extrémité supérieure a où il ne conserve plus que l’épaisseur d’une faible carte sinon d’une feuille de papier.
Les anches de contre-basson, de basson-quinte, etc., doivent nécessairement être en rapport avec les proportions de l’instrument auquel elles s’adaptent, mais leur facture est, en tout, identique à celle du basson ordinaire.
Encyclopédie Arts et Médecine
Rédacteur Docteur A. Arcier président fondateur de Médecine des arts®
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