Maladie de Horton chez un artiste
Des conséquences qui rendent parfois la pratique artistique difficiles ou impossibles
Certaines maladies peuvent avoir un impact important dans la pratique artistique, c’est ainsi que des artistes ont été dans l’obligation d’arrêter leur art du fait des affections dont elles étaient atteintes. Il s’agit là d’événements cruels. Une prévention, un diagnostic précoce peuvent quelquefois résoudre le problème comme dans la maladie de Horton, même si la corticothérapie peut avoir également des effets néfastes sur la pratique d’un acteur par exemple : surpoids, problèmes vocaux, fracture, etc. Quelquefois encore les soins prodigués et l’ergonomie des organisations et des matériels peuvent permettre d’éloigner l’impact invalidant sur la pratique. Ainsi la Médecine des arts® a un rôle certain à jouer, dans ces domaines de prévention, dépistage précoce, soins adaptés à la pratique, prise en charge globale qui intègre l’aspect spécifique professionnel, mais aussi l’ensemble des facteurs d’accompagnement d’un artiste face à la maladie et l’arrêt de son activité, et enfin sur la reconversion d’un artiste handicapé. Médecine des arts n’est en rien comparable à l’art thérapie, la Médecine des arts® c’est l’ensemble des moyens mis en place pour la santé et le bien-être de l’artiste dans toutes les dimensions de la santé.
Les problèmes de santé généraux interfèrent plus ou moins, selon le trouble, avec les pratiques artistiques. Parkinson, sclérose en plaque, cancer, myopathies etc., les risques d’être atteints par ces affections n’épargnent pas les artistes. Certaines pathologies, certaines phases d’une maladie peuvent devenir, au-delà de leur propre évolution générale, un handicap pour la pratique d’un art.
Toutes les équipes de Médecine des arts® doivent être sensibles à la préservation des pratiques lorsqu’un artiste est atteint d’une maladie invalidante, du moins tout tenter pour permettre l’évolution la plus favorable sur le plan de l’activité artistique. Dans cette relation artiste – équipe médicale, ne doit pas être exclue ou jugée secondaire la question de la pratique, même au cours d’une pathologie grave.
Il y a certes des priorités, mais elles doivent être discutées avec le patient, l’artiste qui doit recevoir les informations nécessaires sur ce point. La recherche des solutions qui permettent à l’artiste d’atteindre son meilleur niveau doit être menée.
Ainsi si la Médecine des arts® est l’approche médico-artistique des pratiques artistiques, son approche est multidisciplinaire et globale ; éviter toute altération de la santé des artistes du fait de leur pratique, permettre le retour à la pratique dans des conditions optimales après un problème de santé, un traumatisme font partie également des enjeux de Médecine des arts.
rédacteur : Docteur Arcier, fondateur de Médecine des Arts
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Bibliographie
- F LIOZON. La maladie de Horton. Ann Med Intern 1989 ; 140 : 122-41.
- T GENEREAU, J CABANE. Bénéfice des corticoïdes lors du traitement de la maladie de Horton et de la pseudopolyarthrite rhizomélique : avantages et inconvénients. Une méta-analyse. Rev Med Interne 1992 ; 13 : 387-91.
- S. DURUPT. SEMIOLOGIE LA MALADIE DE HORTON Lyon Pharmaceutique 2000 ; 51, 1, 42 - 46
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