Maladie d’Osgood-Schlatter chez le danseur
Quels sont les examens complémentaires à demander ?
Les examens radiologiques, maladie d'Osgood-Schlatter
L’exploration radiologique se fait en position parfaitement centrée en plaçant le genou en légère rotation interne sur l’incidence de profil. L’œdème des parties molles, leur épaississement ou leur densité sont souvent les premiers signes de l’affection, puis on va noter dans la partie basse du tendon du quadriceps des petits spicules osseux. Progressivement va apparaître un aspect fragmenté et irrégulier du noyau tubérositaire antérieur.
L’examen comparatif permet de retrouver très souvent une image d’Osgood du côté controlatéral.
Les images radiologiques montrent |
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une condensation du noyau |
une fragmentation du noyau |
un épaississement péri-articulaire |
un aspect en "porte-manteau" |
un aspect en "trompe de tapir ou d’éléphant" |
un décollement et arrachement partiel ou total |
"L’interprétation réclame une bonne connaissance de l’ossification normale, et de la tubérosité tibiale à ses différents stades qui est complexe :
- Au stade cartilagineux, le seul signe radiologique est une infiltration oedémateuse des tissus mous de part et d’autre du tendon rotulien. La xérographie donne de très belles images, mais elle n’est pas vraiment nécessaire au diagnostic d’autant plus que la maladie se révèle à ce stade.
- Au stade apophysaire, l’apophyse, en voie d’ossification n’est encore soudée que par son extrémité supérieure. On peut voir des fragments de cartilage, de forme irrégulière, en cours de calcification, qui sont détachés de la tubérosité.
- Au stade épiphysaire, l’apophyse se soude progressivement d’un espace clair entre les 2/3 inférieurs de la face postérieure de l’apophyse et la face antérieure du tibia est normale. Ce qui ne l’est pas, c’est un aspect de fragmentation, pouvant parfois donner l’impression de trois apophyses superposées.
- En fin d’évolution, c’est la normalisation de la scène clinique, pas toujours corrélée avec une normalisation radiologique, qui fait parler de guérison. Il peut persister à l’examen une tubérosité très proéminente, mais non douloureuse, correspondant à un cal épais à la radio. Il est très rare que les fragments disloqués ne se soudent pas et constituent des îlots osseux, parfois à l’intérieur du tendon, ou juste derrière lui, source de douleurs chroniques." [7]
Les examens radiographiques permettent une classification de la maladie d’Osgood-Schlatter
Classification de la maladie d’Osgood-Schlatter selon Ehrenberg et Lagergren [8] | |
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stade 1 | Radiographies normales |
stade 2 | Déformations mineures de la tubérosité tibiale antérieure |
stade 3 | Tubérosité tibiale proéminente |
stade 4 | Tubérosité tibiale avec un ossicule séparé |
IRM et échographie
L’IRM et l’échographie ne sont pas nécessaires pour établir le diagnostic et la prise en charge de ces patients. La seule indication pour une IRM est la suspicion d’une pathologie tumorale, ou d’une autre pathologie particulière.
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