La libido. Psychanalyse. Chapitre 2.
Libido. Stade de latence
Quatrième stade : le stade de latence
Vers l’âge de 5/6 ans, on assiste à une diminution des comportements sexuels, oraux, anaux ou phalliques, et à la désexualisation des relations affectives. L’enfant qui aimait à être caressé, dorlorté par sa mère, par exemple, va remplacer ce désir de caractère sexuel par la tendresse. Un certain nombre de sentiments sociaux apparaissent : pudeur, dégoût, aspirations morales, etc. On parle alors d’une période de latence de la libido, qui dure jusqu’à la puberté.
Elle coïncide :
- 1. Avec le déclin du complexe d’Œdipe, liquidé au stade phallique ;
- 2. Avec la transformation des rapports éducatifs, car c’est la période, au-delà du milieu parental, à l’école, etc. ;
- 3. Avec la constitution du Sur-moi, conscient et organisé (éducation morale, esthétique, religieuse, politique de l’enfant).
Freud parle de période de latence et non pas de stade ; en effet, pendant la période de latence, bien qu’on puisse observer des manifestations sexuelles (car si la libido est en sommeil, elle n’a pas totalement disparu), il n’y a pas de nouvelle organisation de la sexualité, ni de nouvelle zone érogène.
La période de latence est renforcée par la puissance de l’éducation sociale (école, etc.), qui, dans nos contrées dites « cultivées » est plus ou moins répressive, et en particulier répressive de la sexualité.
C’est à la période de latence que se déroule le processus de refoulement des souvenirs de la première enfance, qui constitue l’amnésie infantile. Celle-ci, dans la mesure, où elle n’est pas une absence de fixation de souvenirs, mais un effet du refoulement, peut être levée plus ou moins totalement à l’occasion de la cure psychanalytique.
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