L’Oedipe et le complexe de castration. Chapitre 3
Le complexe de Castration
Le complexe de castration. Freud a découvert l’existence de ce complexe, aussi universel que le complexe d’Œdipe, en analysant un cas de phobie infantile, celle du Petit Hans, en 1909. Ce fantasme apparaît au stade phallique et il est en rapport avec la théorie que l’enfant élabore pour expliquer la différence sexuelle entre l’homme et la femme : il attribue l’absence du pénis, constatée plus ou moins fortuitement chez la fillette, à une castration.
Le syndrome de castration chez le garçon
Chez le garçon, la castration est ressentie comme une crainte : dans le mesure où le milieu éducatif interdit, au nom de divers principes, l’activité sexuelle au stade phallique (l’auto-érotisme), le garçon peut craindre la castration comme la réalisation d’une menace dont le père (rival oedipien) serait l’exécutant. Par ailleurs, la menace de castration est aussi vécue comme une punition possible de l’Œdipe : l’angoisse de castration, chez le garçonnet, marque donc la crise terminale du complexe d’Œdipe, l’entrée dans la période de latence et le début de la formation du Sur-moi.
Le syndrome de castration chez la fillette
Chez la fillette, le processus est différent. Elle ressent la castration comme une menace qui s’est réalisée. Cela se traduit, schématiquement, par deux processus affectifs :
- 1. La fillette, qui a le sentiment d’être lésée par rapport au garçon, éprouve un ressentiment à l’égard de sa mère qui l’a privée du pénis ;
- 2. Elle choisit le père comme objet d’amour, dans la mesure où celui-ci peut lui donner symboliquement le pénis qui lui manque. Autrement dit le complexe de castration marque, chez la petite fille, l’entrée dans l’Œdipe et non sa crise terminale, comme chez le garçon.
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