Trouble de la voix chantée, erreurs pédagogiques
Inobservation des passages
Les dérèglements de l’automatisme vocal
Dans le chant, les erreurs de l’enseignement ou de la pratique qui déterminent l’asynergie vocale sont les suivantes
1. Incorrections de la respiration
Une insuffisance de respiration oblige le chanteur à pousser, ce qui veut dire qu’il impose une suppléance à son larynx. En conséquence, il « serre », contracte trop sa musculature laryngée.
Si l’expiration est trop forte et que le souffle, en quantité trop importante, augmente inconsidérément la pression sous-glottique, comme le font les chanteurs qui veulent à tout prix augmenter le volume de leur voix, certaines sonorités sont réalisées à l’aide d’une hypercontraction du larynx et du pharynx. Ce mécanisme correspond à ce qu’on nomme « chanter sur la glotte ». Enfin dans le règlement de l’accord pneumo-phonique, l’attaque défectueuse produit le « coup de glotte », véritable incoordination de force.
2. Exagération de l’étendue vocale
En déplaçant sa tessiture normale, un baryton qui devient ténor, un soprano dramatique qui chante les soprani légers, s’obligent à une trop forte contraction pour le rendement des notes aiguës. De même, le chanteur qui, bien classé, exagère sa propre tessiture vers l’aigu et recherche des sonorités trop claires, ne le peut sans effort.
3. Accommodation déficiente des cavités de résonance
Un résonateur pharyngien trop grand ou trop petit est la raison d’un désaccord entre le son propre du pharynx et le son complexe du larynx. La voix est sombrée, gutturale ou stridente. L’élévation exagérée du larynx ne peut se produire sans une hypercontraction des muscles du cou et une constriction pharyngée. L’abaissement trop important du larynx réalise un timbre sombre et l’artiste chante bas dans les sons piano et les passages. Pour améliorer son rendement, il pousse et serre son larynx.
4. Inobservation des passages
Une discoordination musculaire a lieu lorsque des passages ne sont pas réalisés ou qu’ils ne sont pas exécutés convenablement et au moment voulu. Le « poitrinage », c’est-à-dire le grossissement du son dans le grave ou la trop grande étendue de ce grave dans l’échelle tonale, en est un exemple.
5. Travail disproportionné
Qu’il soit dans la durée ou dans le choix des morceaux, il exige l’effort, inducteur de fatigue.
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