Hyperlaxité bénigne chez un jeune violoniste
Un musicien avec une hypermobilité
Hyperlaxité et douleurs chroniques chez le musicien, danseur, circassien
L’observation de ce jeune violoniste met en évidence une hypermobilité limitée, mais qui lui impose un appui important de la dernière phalange de l’annulaire sur la corde.
L’examen clinique des musiciens, plus encore de danseurs et des circassiens, révèle un grand nombre de sujets avec une laxité au-dessus de la normale. Ces laxités parfois mineures sont néanmoins susceptibles d’entraîner des syndromes douloureux chroniques, des tensions. Il est donc utile de les repérer précocement et de leur apporter des solutions simples qui vont ainsi résoudre ces douleurs.
Un musicien avec une hypermobilité
Monsieur Y. M. est un jeune musicien, violoniste de 15 ans d’origine asiatique, il se plaint de douleurs au niveau des doigts, mais aussi des avant-bras. Ces douleurs existent lors du jeu, mais parfois persistent après le jeu.
L’observation de ce jeune violoniste met en évidence une hypermobilité limitée, mais qui lui impose un appui important de la dernière phalange de l’annulaire sur la corde.
L’examen permettra d’écarter des syndromes d’hyperlaxité génétique tels que le syndrome d’Ehlers Danlos, qui sont des hyperlaxités généralisées et de visualiser le musicien à l’instrument. Il s’agit dans le cas de ce jeune musicien d’un syndrome d’hyperlaxité localisé, de nature probablement acquise. Une pratique intensive et inadaptée cher un sujet déjà laxe peut être un facteur favorisant de cette manifestation clinique. Il s’agit d’un symptôme banal mais qui nécessite une correction du geste afin de supprimer les phénomènes algiques.
Les facteurs causaux peuvent être différenciés en facteurs intrinsèques tels que les maladies génétiques (Ehlers Danlos par exemple) et en facteurs extrinsèques comme la technique de jeu, l’intensité et la durée de la pratique.
Afin d’obtenir le son désiré, le musicien laxe va forcer son appui. L’ensemble de la chaîne musculaire vient en renfort pour maintenir la note et l’appui. Le musicien pour s’assurer de la qualité sonore doit fournir un effort supplémentaire pour stabiliser l’articulation. Il est obligé parfois de modifier l’angle d’attaque du doigt pour compenser la déviation, avec des tensions supplémentaires, des douleurs, des microtraumatismes avec le risque d’usure articulaire à long terme.
Le recours à ce stratagème dans la durée va entraîner des douleurs en chaîne du doigt et de la musculature de maintien de cette position sur la corde.
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