Chanter pour ne pas ronfler
Mécanismes et soulutions thérapeutiques du ronflement
Limiter le ronflement pas des exercices de vocalises
Le ronflement est généré par la conjonction de deux composantes, la présence d’un vibrateur, le voile du palais mou et un effet de turbulence de l’air à l’inspiration
Le ronflement est un trouble fréquent, du ronflement simple (20 à 30 %) au syndrome d’apnée du sommeil (prévalence de 2 à 4 % chez les hommes et de 1 à 2 % chez les femmes).
De nombreux facteurs favorisent le ronflement tels que :
- des facteurs morphologiques et anatomiques : un rétrécissement pharyngée, une augmentation de volume des tissus mous de la gorge en relation souvent avec une prise de poids,
- des facteurs positionnels : le fait de dormir sur le dos par exemple, le recul de la mâchoire,
- des facteurs comportementaux et médicaux : l’alcool, la prise de poids, les somnifères, une obstruction nasale.
Quel est le mécanisme du ronflement ?
Le ronflement est généré par la conjonction de deux composantes, la présence d’un vibrateur, le voile du palais mou et un effet de turbulence de l’air à l’inspiration, en relation notamment avec le relâchement des tissus et les autres facteurs précités.
Quelles sont les comorbidités du syndrome d’apnée du sommeil ?
Le syndrome d’apnée entraîne une diminution du taux d’oxygène dans le sang et expose à des risques dont le plus banal est une somnolence diurne du fait d’une mauvaise qualité de sommeil. Le syndrome d’apnée du sommeil prédispose à des troubles métaboliques, des maladies cardiovasculaires et neurologiques. (30 fois plus de risque de développer un infarctus du myocarde ou un AVC)
Quelles sont les solutions thérapeutiques ?
Devant ces facteurs de risques, des solutions thérapeutiques sont proposés selon le degré de gravité du syndrome d’apnée du sommeil (SASHOS)
Le traitement du ronflement
Il vise en premier lieu à traiter le vibrateur vélaire. Le traitement classique reposait sur une chirurgie de réduction de la longueur du voile du palais, associée souvent à une amygdalectomie. Il s’agit d’un traitement qui nécessite une anesthésie générale et qui est douloureux.
Désormais il existe des traitements ambulatoires sous anesthésie locale utilisant une résection partielle de la luette avec un laser (mais qui expose à un syndrome algique important).
De nouvelles techniques, indique le professeur Frédéric Chabolle, permettent avec une bonne efficacité de limiter ces syndromes algiques tout en évitant une anesthésie générale. Il s’agit de piquer le voile du palais avec une petite aiguille reliée à un générateur de radiofréquence dans le but d’échauffer le muscle du voile du palais de manière contrôlée afin qu’il cicatrise en se fibrosant.
Le traitement du syndrome d’apnée du sommeil
Il est plus complexe et moins univoque
Le traitement de référence, pour le professeur Frédéric Chabolle, est constitué par la ventilation nocturne à pression positive continue (PPC) durant la nuit
Un masque est appliqué sur le nez relié à un compresseur qui envoie de l’air sous une pression suffisante pour permettre l’ouverture de la voie aérienne au niveau de la gorge.
Les prothèses dentaires sont une autre voie thérapeutique. Ces prothèses portées la nuit visent à propulser la mâchoire inférieure par rapport à la mâchoire supérieure ou à piéger la langue en avant (mais avec quelques effets secondaires tels qu’une hypersalivation ou des douleurs articulaires des mâchoires ; par ailleurs la réalisation de ce type de prothèse impose de consulter une unité spécialisée).
Des conseils hygiéno-diététiques sont systématiquement prodigués au patient.
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