Mozart, blog d'outre-tombe
Depuis son voyage en Italie, on peut suivre Mozart adolescent par les lettres qu'il a adressées à ses proches, puis dans sa vie de musicien confirmé. Mozart nous livre au jour le jour son blog d'outre-tombe.
Je suis né à Salzbourg le 27 janvier 1756. Mon père Léopold Mozart est vice-maître de chapelle du prince de Salzbourg. C'est un professeur de violon reconnu. Dès l'âge de 4 ans je joue du clavicorde et j'improvise des menuets. J'ai une soeur qui a 5 ans de plus et qui également musicienne.
Dès 1763, nous avons fait une tournée de concerts à Munich, Augsbourg, Ulm, Mannheim, Cologne, Bruxelles, Paris. En 1764, mon père m'amène à Londres, en 1766 en Hollande, puis de nouveau en France, puis en Suisse.
En 1769, je suis avec mon père en Italie, et c'est à cette période que j'écris ce blog, qui ne sont que les lettres que j'adresse à ma famille d'abord, puis aux amis, etc.
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A sa soeur. Naples 5 juin 1770
Aujourd’hui, le Vésuve fume fort. Tonnerre et éclairs.. Nous avons dîné aujourd’hui chez M. Doll : c’est un compositeur allemand et un brave homme.
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A sa soeur. Naples 29 mai 1770
Avant-hier, nous sommes allés à la répétition de l’opéra de M. Jommelli, qui est une œuvre fort bien écrite et qui me plaît vraiment.
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A sa sœur, Naples 19 mai 1770
Reste en bonne santé, et ne t’avise pas de mourir, afin de pouvoir encore m’écrire une lettre, et que je t’en écrive une autre, et ainsi de suite jusqu’à extinction.
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P. S. Rome, 2 mai 1770
Je me porte bien, grâce à Dieu, et baise les mains de maman, ainsi que la figure, le nez, la bouche, le cou de ma sœur.
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28 avril, P. S. Rome 28 avril 11870
Je baise le visage de ma sœur et les mains de maman. Je n’ai encore vu ni scorpions, ni araignées ; on n’en parle, on n’en entend nullement parler. Maman reconnaîtra bien mon écrit (…)
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A ma soeur, Rome 25 avril 1870
J’ai joué dans deux concerts et, demain, je jouerai dans un autre. – Aussitôt après le repas, nous jouons au boccia : c’est un jeu que j’ai appris ici ; quand je serai de retour à (…)
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A ma sœur, Rome, 21 avril 1770
S’il te plaît…, tu trouveras bien les règles d’arithmétique, puisque c’est toi-même qui les a écrites ; moi, je les ai perdues et je ne sais plus ce qu’elles sont devenues. Aussi, (…)
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A ma mère et à ma soeur, 14 avril 1770
Je suis, grâce à Dieu, en bonne santé, ainsi que ma misérable plume, et j’embrasse mille ou 1000 fois maman et Nannerl. N. B. Je souhaiterais seulement que ma sœur fût à Rome, car (…)
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A ma soeur, 24 mars 1770
J’ai pensé qu’ayant été si longtemps paresseux il n’y aurait pas de mal à être de nouveau, un petit moment, actif.
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A ma mère et à ma soeur, 13 mars 1770
Je me recommande à vous, j’embrasse maman et ma sœur des millions de fois, et je me porte bien, grâce à Dieu. Addio
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A ma sœur, Milan 3 mars 1770
Je me réjouis du fond du cœur que tu te sois tant amusée. Mais tu crois, peut-être que je ne me suis pas amusé moi ? Oh ! que si !
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A ma sœur, Milan, Mardi-gras 1770
j’embrasse maman et toi. Les affaires me font perdre la tête, et il m’est impossible d’en écrire plus long Wolgang
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A ma sœur, Milan 17 février 1770
. Dis à Ursule, la bonne d’enfants, que je crois bien, toujours, lui avoir rendu tous les lieder ; mais qu’en tout cas, si absorbé par mes importantes et hautes pensées vers l’Ital (…)
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A ma mère et à ma soeur, 16 février 1770
Je baise la main de maman, j’envoie à ma sœur un bécot, gros comme un grain de petite vérole, et je reste le même… qui donc ?... le même farceur
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A ma soeur, 26 janvier 1770
Je me réjouis de tout mon cœur que tu te sois tellement amusée à la course en traîneau dont tu me parles dans ta lettre, et je te désire mille occasions de divertissement, afin que (…)
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A ma soeur, 7 janvier 1770
Je me languissais d’attendre en vain une réponse : et cela se comprend, puisque je n’avais pas encore reçu la lettre
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A ma soeur, 12 décembre 1769
Pour dire la vérité, je dois ajouter aussi que c’est bien gai de voyager et qu’il ne fait pas du tout froid, qu’il fait chaud dans notre carrosse que dans une chambre. Comment va l (…)
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A ma mère, 12 décembre 1769.
Mon cœur est tout ravi de joie parce que je m’amuse à ce voyage ! parce qu’il fait chaud dans la voiture !... et parce que notre cocher est un brave garçon qui nous conduit bien vi (…)
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A une Amie, Salzbourg 1769
« Je désirais savoir pour quelle cause l’oisiveté a tellement de prix aux yeux de la plupart des jeunes gens que les remontrances et les coups sont impuissants à les arracher. »
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