Violon, Aspects historiques
Après 1800
Le Violon va évoluer aux fils des siècles grâce, notamment, aux violonistes virtuoses et compositeurs Italiens, Autrichiens qui firent progresser le langage technique de l’instrument jusqu’à la période classique, le 18ème siècle.
Aussi, les compositeurs ne sont plus des violonistes, mais des pianistes.
A partir de 1800, lors de la période romantique, la musique commence à se faire plus intense, plus énergique. Elle n’est plus jouée dans des petits salons en intimité, mais dans des salles de concert plus importantes, devant un large public demandeur de riches sonorités amples et fournies.
Les compositeurs sont prêts à accéder à leur demande.
Les instruments doivent être plus puissants avec un registre très aigu et étendu, ce qui demande de la robustesse.
Ces Violons modernes voient le jour en France notamment avec l’école de lutherie de Mirecourt, l’école de Paris rattachée à celle de Crémone. Elles sont capables d’adapter les anciens Violons Crémonais au besoin de la musique moderne et des vastes salles où elle était jouée. Tous les Violons existants de 1690 à 1860 qui en valaient la peine, ont été démontés et reconstruits.
On peut affirmer que depuis cette période, le Violon reste inchangé.
Depuis 1950, un mouvement « baroqueux » arrive par les provinces Germaniques et du Nord avec notamment Nicolas HARNONCOURT violoncelliste, Gustav LEONHARDT claveciniste, à l’initiative de la recrudescence du baroque sur instruments anciens. Sigiswald KUIJKEN violoniste, est quant à lui, considéré comme le chef de fil du renouveau du violon baroque.
Ces musiciens cherchent à transmettre des valeurs anciennes et croient que l’interprétation musicale doit reposer sur des principes esthétiques correspondant à une époque et une région données.
Les orchestres baroques se développent énormément. Beaucoup de violonistes s’orientent vers le Violon baroque retournant à une véritable authenticité.
Madame Florence NIVALLE, professeur de Violon
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