Rouge à lèvres, un usage toxique pour les enfants du spectacle ?

Un mètre cube de beauté

Un mètre cube de beauté
L’artiste Fabrice Hyber expose un mètre cube de rouge à lèvres Yves Saint-Laurent au Palais de Tokyo (janvier 2013). Cette oeuvre surprenante présentée dans le cadre de l’exposition Matières premières, a été réalisée à partir du célèbre Rouge Pur Couture n°1 de la marque.
Pour 1 m3 de Beauté, Fabrice Hyber a travaillé avec l’un des produits maquillage de la célèbre marque Yves Saint-Laurent.

Théâtre et cosmétiques
Les pièces suivantes font référence à des fards empoisonnés : Soliman and Perseda (1592), Jack Drum’s Entertainment (1600), The History of the Tryall of Cheualry (1601), The Gentleman Usher (1602), The Devil’s Charter (1606), The Revenger’s Tragedy (1607), The Second Maiden’s Tragedy (1611), et the Duke of Milan (1622).

Peinture et rouge à lèvres
Vers 1540, le bénédictin Agnolo Firenzuola réalise une série de conférences sur la beauté, décrivant comme esthétique ’’la bouche fontaine de toutes les douceurs amoureuses, petite ne découvrant que les cinq ou six dents du haut". [2] Les artistes italiens utiliseront dès lors ce modèle pour peindre leurs demoiselles, à l’image de La Vénus au miroir de Titien, dont le carmin des lèvres contraste avec la clarté de la peau.

Littérature
« Que votre amant ne vous surprenne pas avec vos boîtes étalées sur la table : l’art n’embellit la figure que s’il ne se montre pas. » (Ovide)

Rédacteur. Docteur Arcier, président fondateur de Médecine des arts®
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Bibliographie

1] Le Figaro, 22/12/2009 Diane de Poitiers, morte d’avoir voulu rester jeune
[2] Dominique Paquet, Miroir, mon beau miroir. Une histoire de la beauté, éditions Découvertes Gallimard, 1997

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