Laurel et Hardy, 88 traumatismes oculaires lors des 92 films tournés ensemble
Accidents oculaires dans les films de Laurel et Hardy
Stan Laurel et Oliver Hardy ont formé le duo comique le plus célèbre de l’histoire du cinéma. Le duo formé dans les années 1920 se terminera en 1951. Chacune des scènes est émaillée de mille péripéties. Le plus souvent Hardy dirige l’action tout en étant victime des maladresses de son partenaire Laurel. Alors que Laurel est le benêt lunaire et pleurnichard, Hardy impose rigueur et sérieux.
Le comique est basé souvent sur les incidents quand ce ne sont pas des accidents. Les chutes, les bosses, les baffes participent des ressorts comiques.
Un ophtalmologue anglais s’est pris au jeu des acteurs et s’est à son tour amusé à recenser tous les gags, toutes les actions, incidents qui se sont traduits par un traumatisme oculaire.
Suspectant que les acteurs auraient pu être victimes de véritables accidents oculaires et que finalement le sort des acteurs comiques de cette époque n’était peut-être pas enviable, du moins si l’on considère le risque oculaire,
le Docteur Richard Zegers a analysé les 92 films du duo de comédiens et a comptabilisé 88 traumatismes oculaires qui ont jalonné les péripéties de Laurel et Hardy.
Dans les détails, Hardy a été victime 24 fois d’un doigt dans l’œil de la part de Laurel. Mais parfois c’est un coup de poing dans l’œil, un jet d’eau, un bâton, des excréments d’oiseaux, une poignée de porte, une branche d’arbre et même la pointe d’un archet. Dans un seul film, Double Whoopee (1929) le docteur Zegers a relevé 11 traumatismes oculaires. Ces traumatismes oculaires sont présents dans 54 % des films de Laurel et Hardy.
Hardy est le plus souvent celui qui subit les assauts de Laurel. Hardy a été victime de 30 agressions oculaires provoquées par Laurel, alors que Hardy n’a été que 9 fois l’acteur de l’agression. Quelques autres acteurs de ces films en dehors de Laurel et Hardy ont subi aussi de tels accidents oculaires.
Le docteur Richard Zegers a voulu enquêter, en savoir un peu plus sur les conditions dans lesquelles avaient été effectués ces gags. Il a pour cela interrogé Lois Laurel-Hawes, la fille de Stan Laurel sur ce point. Elle lui a simplement précisé qu’à sa connaissance il n’y avait pas eu vraiment de personnes blessées, mais que son père devenu diabétique avait souffert d’un problème ophtalmologique plus tard dans sa vie.
Le docteur Richard Zegers conclut dans son article paru dans le Scottish Medical Journal : « Sans aucun doute, si leurs films avaient été la réalité, Hardy pour sûr, mais aussi Laurel et plusieurs autres personnes, auraient souffert de graves blessures aux yeux. »
Mais personne n’est dupe, pour le bonheur des acteurs et des ophtalmologistes, il s’agit bien de cinéma. Quant aux spectateurs, ils peuvent pleurer de rire sans être soupçonnés de cynisme.
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