La posture, la tenue du violon et de l'archet

Les écoles de violons

Quand nous parlons d’école, nous sommes obligés de citer la culture, le contexte national, toutes choses qui sont plus subjectives qu’objectives et qui, si elles ne le nient pas, transcendent néanmoins les notions d’école ou de tradition. On pourrait presque dire que chaque violoniste constitue une école à lui seul.
Cependant, il se dégage certains courants, relevant de réelles similitudes dans la technique du violon, particulièrement celle de l’archet.
Je citerai deux groupes d’écoles qui ont marqué l’histoire du violon :
L’école Franco-Belge et les écoles Russe et Allemande.

L’école Franco-Belge donne une grande mobilité de l’archet, privilégiant l’action des phalanges, offrant une palette de couleurs et de nuances très variées, donnant à chaque doigt de la main droite un rôle « moteur ».
Les écoles Russe et Allemande favorisent elles, une sensation de globalité par un engagement plus important des doigts sur la baguette et du bras dans le geste : dans les coups d’archets rapides comme dans les lents, on doit sentir physiquement que le bras entraîne le son , faisant vibrer la corde. Cette méthode garantit puissance et grandeur du son.

Au milieu du 20ème siècle, on pouvait en observant un violoniste ou en l’écoutant simplement, deviner de quelle école et tradition il était issu.
Aujourd’hui, les styles se sont uniformisés.

La posture, la tenue du violon se sont plutôt généralisées avec une tenue d’archet restant encore influencée par les différentes écoles et leurs transmissions. Elles deviennent propres à chaque violoniste en fonction de sa morphologie, du répertoire choisi et de l’époque et de sa sensibilité musicale.

Florence Nivalle. Violon Baroque, violon moderne, Jeux intimement liés. Formation Médecine des arts-Musique. Introduction
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