Hoquet chez un chanteur

Elles sont les plus souvent gastro-intestinales et elles impliquent une stimulation du nerf vagal et phrénique.
C’est souvent un stimulus digestif qui le déclenche, l’irritation ou une distension de l’œsophage (acidités, épices, … ou manger trop rapidement) repas trop abondant, ou trop alcoolisé, consommation abondante de tabac, un stress important, absorption rapide de boissons gazeuses ou d’aliments successivement chauds et froids.

Causes digestives hautes
En premier, une cause digestive doit être recherchée. Des signes digestifs tels qu’une toux persistante, une brûlure rétrosternale, un pyrosis, une dysphagie, des maux de gorge réguliers sans signes infectieux doivent faire penser à cette orientation. Une fibroscopie pourra mettre en évidence l’atteinte œsophagienne ou gastrique.

Causes digestives basses
Mais il peut s’agir également d’une cause digestive basse de type colopathique.

Un traitement curatif de la cause irritative est à même de faire cesser le hoquet

Causes métaboliques
Troubles métaboliques : hypokaliémie, hypocalcémie, hypocapnie, urémie.

Causes médicamenteuses
Il peut s’agir de prise régulière de médicaments (benzodiazépines, corticoïdes, barbituriques).

Système nerveux central
L’origine peut être cérébrale, surtout s’il existe des signes associés (vertiges, cépahlées, troubles mnésiques, etc.). Les examens complémentaires rechercheront la présence d’une tumeur cérébrale (du tronc cérébral) ou un problème vasculaire.

Afférences phréniques
La stimulation des afférences phréniques est une cause importante de hoquet chronique. Des hoquets ont été rapportés en lien avec des pathologies tumorales du cou, des goitres, des pathologies du poumon, de la plèvre, du médiastin, du péricarde

Afférences vagales
Le rôle de ce nerf explique probablement les hoquets provoqués par les pharyngites, laryngites, l’infartus du myocarde.
Il est à noter que les afférences vagales sont la principale source désinhibitrice du hoquet.
Les causes de hoquet sont diverses et d’autres facteurs peuvent être en cause : une pathologie urologique ou postopératoire pelvienne ou abdominale, un syndrome tumoral ou immunodéficitaire acquis. Il fait partie des syndromes paranéoplasiques.