Cor au pied

Comment se manifeste un cor au pied

Comment cela se manifeste le cor au pied ?

On distingue deux types de cors. Le plus fréquent le cor dur (heloma durum) qui se situe sur le dessus et au bout des orteils. Le cor mou (heloma molle) situé latéralement est souvent en relation avec des anomalies osseuses.

Localisation

cor au pied

On constate une excroissance kératosique arrondie d’un diamètre inférieur à un centimètre, localisée sur la face dorsale de l’orteil, d’apect jaunâtre. La localisation de cette petite tumeur (kératome) est typique. « Le cor peut aussi survenir entre le 4° et le 5° orteil et dans ce cas, c’est un œil de perdrix ou cor mou, très douloureux et s’infectant facilement. C’est un conflit entre la phalange d’un orteil et la tête du métatarsien adjacent. L’œil de perdrix (terme attribué à cause de sa ressemblance à un œil d’oiseau) se présente avec un centre déprimé et les bords saillants. Le cor devient mou du fait de l’humidité interdigitale qui ramollit son centre qui a alors tendance à s’ulcérer. »

Les différents types de cor au pied

Variétés anatomiques
- Le cor dorsal : le plus fréquent, il siège au sommet de l’articulation interphalangienne proximale ou inter-phalangienne proximale ou distale sur un orteil replié.
- Le cor pulpaire : il survient souvent sur un orteil plus long que les autres Le cor interdigital, ou œil de perdrix
- Le cor sous ou péri)unguéal, à ne pas confondre avec une exostose sous-unguéale.

La douleur

Ils sont plus ou moins douloureux suivant les compressions qu’ils subissent et les variations hygrométriques. Les cors sont sensibles à la pression verticale, mais peu ou pas lors du pincement entre le pouce et l’index ; c’est le contraire pour les verrues.
L’aspect de la verrue peut se confondre avec celui d’un cor. Le décapage au bistouri fait apparaître clairement un noyau central. La verrue sous sa couche cornée est molle, et on retrouve des microhémorragies punctiformes caractéristiques des verrues.
Le cor peut, en s’enflammant, être le point de départ d’une lymphangite grave.
A noter que le cor mou peut parfois être confondu avec une mycose interdigitale.

La gêne lors de la pratique

La pratique exigeante de la danse, faite d’appuis successifs peut occasionner des douleurs particulièrement pénibles. Les médecins et soignants qui accompagnent le danseur et la danseuse doivent particulièrement attentif à l’évolution de ces problèmes.

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