Bonjour
Mon fils souhaiterait apprendre à jouer du saxophone. Il a 10 ans, nous venons de commencer un traitement orthodontique avec une gouttière (l’appareil dentaire viendra ensuite) car il a un palais en ogive très étroit et une mâchoire inférieure en retrait de celle du haut, il y a aussi en conséquence mal position des dents. D’autre part, il est très grand et fin, son père a eu un pneumothorax à 22 ans, il a la même constitution. Avec tout ce que je lis sur le forum et le site du coup je me demande si c’est une bonne idée de faire du saxo.
Traitement orthodontique (gouttière) chez un jeune saxophoniste
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par christine
12/11/2014 à 11:56
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par Pierre Dana
12/11/2014 à 13:22Bonjour,
La pratique d’un instrument à vent peut être recommandée car elle est bénéfique sur plus d’un point.
Le joueur d’instrument à vent apprend à utiliser l’air, à le gérer et si il le fait mal, la sanction est immédiate, la note ne sort pas du tout ou elle est altérée pour ne pas dire complètement foireuse.
Par contre, c’est le mauvais usage que l’on fait de l’instrument qui peut entraîner des perturbations je doute qu’à dix ans, le jeune musicien veuille faire une sur-utilisation de l’instrument. Par contre, à petite dose, cela peut l’aider à améliorer et à mieux utiliser sa respiration. Il est toujours possible de demander l’avis du médecin traitant pour l’aptitude à ce type d’instrument.
Pour ce qui est des traitements orthodontiques basés sur l’utilisation de plaques amovibles, ces plaques ne présentent pas de perturbation pour le jeu instrumental.
Il n’en va pas de même pour les traitements qui utilisent des éléments scellés sur les dents. (un dossier sur le sujet est paru dans la revue Médecine des arts il y a quelques années) . Les perturbations reposent sur la Douleur sur les lèves et sur l’encombrement résultant de la pose des bagues. La grande différence entre les deux types de traitements étant que pour les appareils amovibles, il est possible, pour le patient, de les retirer en cas de problèmes ce qui n’est pas le cas pour les bagues fixées sur les dents.
Mais ce qui compte le plus est l’entente, pour ne pas dire la complicité qui doit régner entre le jeune instrumentiste, ses parents, le professeur de musique et l’orthodontiste. Grâce à cela, les perturbations peuvent être anticipées et plus facilement gérées en cas de survenue.
Pierre Dana