Enfant hyperactif

L’industrie alimentaire utilise couramment des additifs alimentaires, des colorants artificiels par exemple. La revue Lancet [1] reporte les travaux menée par Donna McCann. Il s’agissait d’une étude randomisée en double aveugle contre placebo visant à mettre en évidence le rôle des additifs alimentaires dans la modification des comportements des enfants en provoquant une plus grande agitation.
Des additifs utilisés de manière courante dans les aliments destinés aux enfants sont susceptibles d’aggraver le niveau moyen d’hyperactivité chez les enfants. Ces effets ont étudié chez deux groupes d’enfant âgés respectivement de 3 et de 8 à 9 ans.
C’est dans ces derniers âges que les enfants commencent leur apprentissage à des activités artistiques telles que la danse et plus habituellement la musique. On sait que l’agitation en relation avec ce syndrome à une incidence sur les performances dans les apprentissages et les comportements scolaires [2].

Les deux groupes d’enfants ont reçu 2 mélanges d’additifs alimentaires. Le premier mélange, dit A, avait montré déjà dans de précédentes études l’effet d’amplification de la symptomatologie d’hyperactivité chez l’enfant hyperactif.

Le deuxième mélange, dit B, a été donné également aux deux groupes d’enfants. les enfants du groupe 8, 9 ans a eu le même mélange avec un coefficient de 1,25 fois plus correspondant à la consommation à cet âge.

L’étude consistait à donner ces mélanges après une période sans colorant alimentaire, puis ensuite ces mélanges étaient donnés en alternance uen semaine sur deux avec une boisson placebo.
Les enfants étaient testés afin d’évaluer les symptômes d’hyperactivité. L’étude met ené vidence le rôle exacerbant des colorants dans la symptomatologie d’hyperactivité pour les deux mélanges. L’agitation, l’impulsivité et le déficit attentionnel sont plus élevés sur l’échelle GHA (Global hyperactivity Agregate) chez les agent qui prennent ces additifs alimentaires, et cela se note dès 1 heure après la prise alimentaire.
Ces travaux viennent à la suite d’autres études (métaanalyses) qui confirmées l’effet significatif de l’augmentation des symptômes de Tdah chez des enfants qui ont ce syndrome.

Rédacteur : Docteur Arcier, fondateur de Médecine des Arts
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[1] (revue Lancet 6 septembre 2007)
[2] (quotidien du médecin 7 septembre 2007)

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