Violon. La lutherie
Anatomie du violon moderne
Les mesures approximatives du violon moderne ( début 19ème siècle )
- Longueur du manche : 132 mm
- Largeur du manche au sillet : 24 mm
- Largeur du manche au talon : 33 mm
- Angle de renversement du manche : 5-7°
- Longueur de la touche : 270 mm
- Epaisseur de la barre : 5,5 mm
- Hauteur de la barre au droit du chevalet : 10 mm
- Longueur de la barre : 270 -280 mm
- Diamètre de l’âme : 6,5 mm
- Hauteur du chevalet : 32-34 mm
Le bois utilisé
- Le manche est plus long et plus fin inséré dans la caisse selon un angle plus aigu avec un renversement donc plus accusé.
- La touche est en ébène massif et plus longue avec une courbure plus accentuée, facilitant la tenue et donnant de l’aisance à la main pour atteindre les positions hautes.
- La barre d’harmonie est plus allongée et sa hauteur sous le chevalet augmentée, afin de supporter la pression importante des cordes modernes.
- L’âme a un diamètre plus accru donnant davantage de solidité interne ainsi qu’un son large sur toute son étendue.
- Le chevalet est plus haut avec une courbure plus accentuée.
- Le cordier fait de bois précieux recouverts d’une feuille de placage de bois blanc, ébène.
Sa courbe est plus ronde, identique à celle du chevalet.
Le cordier est plus épais, rétrécit en largeur afin de résister à une plus forte pression des cordes. - Les chevilles en ébène, palissandre
Les cordes
C’est véritablement au 19ème siècle que l’on peut évaluer avec précision la pression des cordes sur le chevalet qui était entre 35 et 45 kg avec des cordes d’un assez gros diamètre. Les violonistes ressentaient le besoin d’une plus grande puissance pour rivaliser avec les nouvelles grandes salles de concert.
Une nouvelle technique dans la fabrication des cordes arrive qui consiste à filer les cordes en boyau en les enroulant d’un fin fil d’argent aux spires serrées ou larges.
Elles furent adoptées chez les luthiers Français pour le registre grave du violon - la corde sol - afin de lui donner une sonorité plus pleine.
La corde mi acier prend définitivement la place du boyau.
Vers 1930, les 4 cordes en métal sont définitivement acceptées par les professionnels. Actuellement les cordes sont synthétiques avec une base en nylon ou faites d’acier, d’aluminium et d’argent ou d’alliage sur une base de stabilon.
Madame Florence NIVALLE, professeur de Violon
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