Travail du bois chez les artistes et cancer
Mesure à prendre vis-à-vis du risque de cancer
Mesures à prendre par les employeurs pour les sujets exposés d’après l’INRS
« L’employeur doit faire en sorte que l’exposition aux poussières de bois soit réduite au niveau le plus bas possible par :
- la séparation des activités générant le plus de poussières, encoffrement des équipements de travail les plus polluants…
- la mise en place de protection collectives et de moyens techniques afin notamment de capter les poussières à la source, de limiter le nombre d’opérateurs exposés, de limiter l’accès aux zones à risques ;
- la fourniture d’équipements de protection individuelle ;
- le contrôle du respect de la VLEP, par un organisme agréé, au moins une fois par an et lors de toute modification des installations ou des conditions de fabrication susceptibles d’avoir un effet sur les émissions.
De plus, il doit mettre en place :
- une Formation et information sur le risque ;
- des Procédures à suivre sur le risque lors de période d’incident majorant le risque ;
- un Contrôle des appareils de ventilation ;
- la Vérification des vêtements et matériels de protection individuelle ;
- le Nettoyage régulier des locaux.
(INRS, ED 974 concernant la prévention des risques d’exposition au bois)
Les artistes doivent adapter, s’ils ne sont pas salariés, ces préconisations pour eux-mêmes. Le risque n’est pas conditionné par le statut de l’artiste, mais par les conditions réelles de l’activité, la nature du danger, le temps d’exposition.
Dépistage chez les artistes plasticiens et luthiers exposés à ce type de risque
Concernant le dépistage du cancer, les artistes qui ont pu avoir ce type d’exposition peuvent demander à leur médecin traitant
Type d’examen | Recommandé |
---|---|
Recherche de signes cliniques fonctionnels ORL | Recommandé, mais signes tardifs |
Tomodensitométrie des sinus de la face | Non recommandé |
IRM des sinus de la face | Non recommandé |
Nasofibroscopie | Recommandée |
Le cancer est une des conséquences de cette exposition et ne résume pas l’ensemble des risques sur la santé ; une exploration fonctionnelle respiratoire tous les deux ans pourra compléter cette série d’examens.
Rédacteur : Docteur Arcier, président fondateur de Médecine des arts®
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Bibliographie
Concours médical, mai 2011
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