Orteil en griffe et pratique de la danse
Comment se manifeste un orteil en griffe ?
Apparition de cors ou/et durillons
La griffe proximale
La première phalange est en extension contrairement à la seconde et la troisième qui sont en flexion. On voit apparaître des cors sur les zones d’hyperappui donc sur la pulpe de l’orteil (cor pulpaire) et sur l’articulation interphalangienne proximale (cor dorsal) qui devient saillante et frotte constamment avec la chaussure. C’est le cas le plus fréquent. L’orteil en col de cygne est une variété de cette griffe.
La griffe distale
C’est ici la phalange distale qui est en flexion. On retrouve un cor sur la pulpe de l’orteil et sur l’articulation interphalangienne distale.
La griffe totale
L’orteil est coudé au niveau de ses deux articulations. Avec les frottements et les compressions répétées, ces déformations souples deviennent "mal" réductibles puis fixées. On retrouve ici des cors au niveau des articulations proximales et distales du fait du positionnement des phalanges. La première est en extension, la deuxième est horizontale et la troisième est en flexion. (schéma)
La griffe inversée
La seconde phalange est en flexion et la troisième en extension ce qui donne naissance à un cor situé sous l’articulation interphalangienne distale.
Autre Classication des orteils en griffe d’après Planque Pierre
La griffe de type I
Elle correspond à la griffe totale. C’est le type le plus fréquemment rencontré. « Elle traduit la prédominance des muscles longs sur les muscles intrinsèques. Lorsque la flexion prédomine sur l’articulation interphalangienne proximale, la griffe est dite proximale et lorsqu’elle est aussi importante sur l’articulation interphalangienne distale, on parle de griffe totale. Les pieds chaussés finissent souvent par souffrir d’un déficit des muscles intrinsèques, le raccourcissement des orteils en flexion étant aggravé par l’exiguïté de la chaussure, par l’effet nocif des souliers pointus ou à talons hauts et souvent par un hallux valgus ou un pied creux. L’association de griffes d’orteil et d’un pied creux doit faire penser à une cause neurologique sous-jascente parfois discrète. En cas de pied neurologique, ces griffes sont sources d’afférences nociceptives qui assurent leur auto-entretien et entraînent une réponse hypertonique plus diffuse.
Griffe de type 2
La griffe de type 2 traduit la prédominance du muscle court fléchisseur sur le long fléchisseur. Elle est le plus souvent d’origine posturale. Elle est beaucoup plus rare dans un contexte neurologique. La forme la plus fréquente est l’orteil en col de cygne.
Le deuxième orteil est le plus souvent touché dans ce cas, et l’atteinte est rarement d’origine congénitale. Il résulte le plus souvent d’une adaptation au logement dans une chaussure pointue ou d’un chevauchement du deuxième orteil causé par un hallux valgus. L’articulation interphalangienne proximale est en flexion maximale tandis que la première phalange se verticalise et entre en conflit avec la chaussure, entraînant la formation de cors, de durillons et parfois d’une plaie qui peut se surinfecter.
Griffe de type 3
La griffe de type 3 constitue un véritable enroulement de l’orteil sur lui-même. Des lésions cérébrales diffuses et profondes en sont généralement la cause. [1]
La douleur
Cette déformation entraîne une douleur et/ou une irritation de l’orteil lors du port des chaussures, et l’apparition de cors ou durillons (épaississement de peau) sur le dessus, à l’extrémité de l’orteil, ou entre deux orteils (œil de perdrix). Ces cors sont causés par le frottement contre la chaussure. (photo chaussure et griffe).
Les douleurs sont ressenties aux saillies articulaires, à la face dorsale de l’articulation interphalangienne proximale en général.
La gêne fonctionnelle Cette gêne est liée à la déformation, et à son importance.
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