Lutherie, le violon. Chapitre 3

Le bois du violon

Le violon est fabriqué en bois d’érable, d’épicéa ou pin, saule, ébène.
Toutes les essences utilisées pour fabriquer le violon sont quasiment identiques chez toutes les écoles de lutherie.
Mais il est évident que le choix du bois est primordial et donc déterminant pour la sonorité de l’instrument. Le grand luthier Pietro GUARNERI disait qu’il était à l’écoute du bois tant pour ses qualités physiques que pour l’énergie qu’il pouvait dégager.

  • La table d’harmonie : en épicéa, elle est constituée en deux pièces
  • Le fond : en érable, il est parfois fait d’une seule pièce, mais le plus souvent en deux.
  • Les éclisses : en érable, assorti au fond.
  • Le manche et chevalet : érable
  • Barre d’harmonie et l’âme : épicéa ou pin
Violon en coupe, âme du violon, petit cylindre vertical

Certaines fonctions de ces pièces

  • Le chevalet : pièce indépendante posée perpendiculairement à la table d’harmonie et maintenue grâce à la pression des cordes.
    Meilleure est l’adhésion de ses pieds et meilleure sera la transmission.
  • La barre d’harmonie : elle empêche la table de s’affaisser sous la pression des cordes et l’aide à vibrer.
    La barre se déforme en formant un ressort bandé qui s’oppose à l’enfoncement. C’est ce qu’on appelle le forçage.
    La barre a une énorme importance sur la sonorité.
  • L’âme : petite pièce cylindrique placée sous le pied droit du chevalet introduite par les ouïes et maintenue sous pression à l’intérieur du violon.
    Elle retient la table d’harmonie qui pourrait s’affaisser sous la tension des cordes.
    Elle transfère les vibrations entre la table et le fond du violon.
    Son réglage (sa place, sa longueur, sa grosseur) est très délicat et important avec des répercutions notables sur le son.
Imprimer

Association

Faire un don
Adhérer