Échelle

1. La succession de tous les sons de notre système musical moderne, et se succédant par ordre conjoint, tels qu’ils le sont dans la gamme, appelée échelle, était désignée chez les Grecs anciens par le terme diagramme (diagramma qui veut dire : par lettres), parce qu’ils représentaient leurs différents échelles par les lettres de leur alphabet.
2. L’ensemble et l’étendue de tous les sons que peuvent parcourir une voix ou un instrument q’appelle aussi échelle. On appelle échelle diatonique celle chromatique, celle dont toutes les notes forment exclusivement une progression par demi-tons.
Chaque système a son échelle particulière. Les Orientaux divisent leurs échelles par tiers et quarts de tons.
Dictionnaire de musique, Paul Rougnon, 1935

Nom féminin
Succession de tous les sons mensurables. La faculté auditive de l’homme distingue ordinairement les sons compris entre l’ut du jeu de 32 pieds, de l’orgue, et le ré aigu de la petite flûte, qui correspond à 16 et 4720 vibrations doubles par seconde (32 et 9440 vibrations simples).
On a construit depuis quelques années des tuyaux d’orgue de 64 pieds donnant l’ut de 8 vibrations simples, et les expériences accomplies dans les laboratoires ont permis d’enregistrer des sons descendants jusqu’à 0 vibration double 1/3 par seconde et montant jusqu’au delà de 15000 vibrations. Ces sons ne sont pas tous utilisables dans la musique, qui, après avoir, aux époques antiques et pendant le moyen âge, limité son domaine aux bornes des voix humaines, l’a accru peu à peu des conquêtes de la facture instrumentale et l’étend aujourd’hui sur un parcours de neuf à dix octaves. L’intervalle d’octave, en se répétant chaque fois dans le rapport 1/2, découpe l’Échelle générales des sons en segments égaux, proportionnellement semblables à eux mêmes, mais en réalité variables, quant à leur composition intérieure et à la détermination du nombre, de la mesure et de l’ordre de ces degrés. On se sert, en pédagogie, de la figure d’une Échelle à barreaux mobiles pour expliquer la constitution des modes. (Voyez Gamme, Mode.)
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1936

C’est le nom qu’on a donné à la succession diatonique des sept notes, ut, ré, mi, fa, sol, la, si, de la gamme notée, parce que ces notes se trouvent rangées en manière d’échelons sur les portées de notre musique. Cette énumération de tous les sons diatoniques de notre système, rangé par ordre que nous appelons échelle, les Grecs l’appelaient, dans le leur, diagramme, diagramma,. c’est-à-dire par lettres, attendu qu’ils représentaient leurs diverses échelles de sons par les lettres de leur alphabet. Ils avaient plusieurs diagrammes : le plus usité dans la pratique était le tétracorde parce que, en effet, cette échelle n’était composée que de quatre sons et, pour former de plus grands diagrammes, ils ajoutaient plusieurs tétracordes l’un à l’autre, et répétaient ainsi ces quatre sons de tétracorde en tétracorde, comme nous le faisons d’octave en octave.
Échelle « Life strain (chronic or enduring life stress)
Descriptif : psychologie
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

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