B
Musique
1. Deuxième lettre de l’alphabet désignant, dans la notation alphabétique, le deuxième degré de la gamme diatonique, le premier, ou A étant le la. Lorsque fut adopté le système des hexacordes et des muances (XII°siècle) une distinction dut s’établir entre la forme donnée au B, selon qu’il représentait, dans l’hexacorde dur, le si naturel ou, dans l’hexacorde mou, le si bémol. On figura donc le B sous deux aspects : un b minuscule à panse carrée, dit quadratum ou b quadrum, b quarre, b carré, qui fut à l’origine du bécarre actuel et qui désignait le si naturel, et un b minuscule à panse arrondie, le rotundum, qui exprimait le si bémol et qui est devenu le bémol. Au XV° siècle apparut le b cancellatum, ou b traversé d’une croix ayant pour effet de hausser la note d’un demi-ton, et qui fut la forme primitive du dièse. La terminologie musicale allemande, pour maintenir la distinction entre le si bémol et le si naturel, ou bécarre, dans la nomenclature alphabétique, se sert du B pour le si bémol et de l’H pour le si naturel. En Angleterre, en Hollande, etc. le B désigne purement et simplement le si.
2. Abréviation pour le mot basse.
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1926
Représente la septième note de la gamme que nous appelons si. Cette lettre placée à la tête d’une partie, marquait, dans la musique ancienne, la basse chantante, pour la distinguer de la basse continue marquée par BC.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872