Archet. Chapitre 6

Archet baroque

Le Bois

La baguette : bois locaux, avec les fruitiers et principalement de l’amourette, un bois exotique venant de Guyane Française et du Nord de l’Amazonie Brésilienne.
La tête : (la plaque) ébène et ivoire
La hausse : Amourette, ivoire
Le bouton : Amourette, palissandre, ivoire
Les crins : on utilise le crin de cheval qui possède une qualité irréprochable, assure une résistance à l’usure et l’allongement.
A cette époque, le crin noir répond davantage à l’esprit de « l’archet articulateur », la mèche en compte entre 50 à 60.
La colophane : elle est le résidu solide obtenu après distillation de la gemme extraite des arbres résineux et en particulier des pins par l’opération appelée gemmage. Celle-ci est réalisée sur plus d’une centaine de variétés de pins à travers le monde.
On frotte la colophane sur la mèche afin que celle-ci accroche les cordes. Elle est vitale pour tous les instrumentistes à cordes frottées pour obtenir un son.
La baguette : de courbure convexe, la forme ressemble à un arc doté de sa corde jusqu’au milieu du 18ème siècle.
Sa tête (la pointe de la baguette) : en forme de flèche ou de bec d’oiseau.
Sa longueur : de 65,7 à 71,6 cm
Son poids avec la mèche : de 48g à 52g environ
La hausse : fixe jusqu’ en 1750, l’instrumentiste réglait la mèche par la pression des doigts et si un bouton est présent, celui-ci n’a qu’un rôle d’équilibrage pour cette époque.

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