Vincent Van Gogh ne s’est pas suicidé, mais a été assassiné

Van Gogh, sa santé, la cause de sa mort

Le décès et la pathobiographie de Vincent Van Gogh ont fait l’objet de nombreuses études scientifiques. Pour l’ensemble des auteurs jusqu’à une date récente, Vincent Van Gogh s’était suicidé en 1890, à l’âge de 37 ans. L’issue tragique de ce grand peintre a été mise en relation avec un trouble psychiatrique, une psychose maniaco-dépressive vraisemblablement. La pathobiographie de Vincent Van Gogh a été largement discutée. En 1991, R. Monroe rapportait qu’entre 1922 et 1981, cent cinquante-deux médecins se hasardèrent à émettre un diagnostic rétrospectif de sa maladie. Les affections les plus citées furent : épilepsie (55 fois), psychose (41), schizophrénie (13), troubles caractériels (10), psychose maniaco-dépressive (9). Et depuis, d’autres hypothèses, plus ou moins argumentées, ont été émises.

Les diagnostics les plus vraisemblables
Parmi les troubles on a pu décrire :
- des problèmes ophtalmologiques dont l’hypothèse la plus récente fait référence à un glaucome chronique qui est connu pour être indolore et insidieux. Les symptômes de ce trouble ophtalmologique sont susceptibles d’entraîner des halos colorés intermittents perçus autour de sources lumineuses et pourraient permettre de mieux comprendre certains aspects de sa peinture.
- Une épilepsie du lobe temporal favorisée par la prise d’absinthe et Van Gogh souffrait de crises partielles complexes. Van Gogh appelait cette crise caractéristique " la tempête à l’intérieur ". Elle consistait en des hallucinations, des sentiments non provoqués de colère, de confusion et de crainte, et des torrents de souvenirs lointains extrêmement vivants qui troublaient l’artiste parce qu’ils étaient hors de son contrôle. Il semblait à Van Gogh que le médicament antiépileptique au bromure de potassium diminuait ses " hallucinations insupportables ", mais autrement il ne l’a pas aidé.
- des épisodes de dépression, faisant partie d’une maladie bipolaire. Les épisodes dépressifs auraient été suivis de périodes d’énergie et de hauts niveaux d’enthousiasme en tant qu’évangéliste et artiste. Durant l’été 1890, Van Gogh va réaliser 75 tableaux, soit près d’un par jour.