Risque infectieux chez un fabricant de tam-tam
Risque infectieux chez les fabricants d’instruments où la peau d’animaux est utilisée, tam-tam par exemple.
Un cas humain de charbon est survenue en Angleterre chez un fabricant de tam-tam en peau. La manipulation de peaux, notamment en provenance d’Asie et d’Afrique, peut être une source d’exposition professionnelle à cette maladie infectieuse grave.
La maladie du charbon est due à la contamination bactérienne par le Bacillus anthracis. La maladie est d’abord contractée par les animaux bovins ou ovins surtout en ingérant de l’herbe ou de la terre contaminée par les spores. Les spores germent dans l’organisme hôte et les formes végétatives se développent très rapidement dans le sang.
L’animal infecté peut ensuite transmettre le bacille à l’homme, c’est ce qui est arrivé chez ce fabricant de tam-tam en peau.
Les symptômes de la maladie sont variables en fonction des espèces. Ils se manifestent souvent par la formation d’œdèmes, de troubles de l’hémostase, une insuffisance respiratoire et des hémorragies internes.
Le bacille est sensible à de nombreux antibiotiques (l’antibiotique classique est la pénicilline).
La prévention repose en amont sur l’hygiène au niveau des élevages et un meilleur contrôle des pièces animales venant de zones susceptibles d’être infectées. Chez l’homme, l’hygiène et le port de vêtement de protection de travail ainsi que de gants paraissent un minimum nécessaire.
Il est à noter qu’il s’agit en France d’une pathologie à déclaration obligatoire et d’une maladie professionnelle (tableau 18)
Rédacteur. Docteur Arcier, président fondateur de Médecine des arts®
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