Santé, bien-être et performance des artistes : musiciens, chanteurs, danseurs, plasticiens, etc.
Merci pour cette réponse, j’ai très bien récupéré mes lèvres (voir question : Perte de sensation de la lèvre chez un trompettiste après une longue séance de jeu.)
En ce moment, je m’interroge sur la colonne d’air et les bandes-ventriculaires du larynx ou plutôt l’interaction qui pourrait exister entre ces 2 éléments
Bonjour à tous
On nous répète souvent de travailler notre colonne d’air interne pour notre pratique instrumentale (je suis trompettiste), des exercices existent : Boucher les oreilles et diminuer le volume sonore de notre souffle en maintenant le débit constant Bâiller penser le son en bas du ventre Décontraction respiration basse (avec le ventre) etc… Bref quand je travaille ces exercices sans instrument et bien il n’y a aucun problème. Allan Wright en parle très sur son blog, il parle notamment des fausses cordes vocales plus scientifiquement appelées bandes ventriculaires. Mais lorsque je pratique mon instrument, ma gorge se contracte dès que j’attaque des notes médium-aigüe, c’est dès que mon cou est sous pression qu’il y a ce réflexe de constriction incontrôlable dans la gorge, ce qui fait que je fonctionne "à l’envers", je bloque complètement là-dessus, c’est un cercle vicieux dont je n’arrive pas à me défaire. Cette constriction est-elle pathologique, quel moyen existe-t-il pour l’éliminer pour enfin jouer librement.
Bonjour Guigui
Pratiqués avec excès, ces exercices peuvent provoquer ce genre de symptômes que vous décrivez. Cela peut être les muscles constricteurs du pharynx. Le muscle constricteur du pharynx est un muscle du cou. Il se divise en trois muscles distincts. Le muscle constricteur inférieur, moyen et supérieur du pharynx. Quand ils se contractent, ils aident le bol alimentaire à avancer vers l’œsophage. Ils ont comme vous le comprenez aucun rapport avec votre besoin du trompettiste. Alors d’où vient cette contraction involontaire qui arrive chez des musiciens. Des confusions fréquemment rencontrées lorsque le musicien, par le bâillement, ou le fait de se boucher les oreilles, cherchant à détendre la gorge, la tende. C’est ensuite un cercle vicieux qui s’installe comme vous le précisez : je souhaite détendre cette gorge en la contractant. Evidemment, cela devient un peu plus compliqué pour des spécialistes de la gestion du débit d’air que sont les instrumentistes à vent. Des solutions existent et permettent la reprise du jeu totale et généralement dans de meilleures conditions qu’auparavant. L’analyse de la dynamique instrumentale et les propositions doivent être faites à cinq principaux niveaux :
• Localement au niveau de l’embouchure et de la langue
• Localement au niveau du cou (système laryngo-pharyngé), de la nuque et de la ceinture scapulaire (épaules)
• Globalement au niveau de la posture globale : répartition des charges de travail
• Au niveau de la respiration : optimisation afin d’éviter toute compensation au niveau de l’embouchure
• Au niveau de l’intention du jeu et de son idéal sonore Le diagnostic doit être dans un premier temps établi avec justesse, afin que les propositions thérapeutiques soient pertinentes.
N’hésitez pas si vous avez des questions plus précises.
Marc Papillon Clinique du Musicien - Paris
Bonjour
MERCI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Cela rejoint les phénomènes de tensions (recherches presque obsessionnelle des causes-à-effets) liées aux stress et je somatise (bêtement XD). Peut-être que le meilleur moyen de détendre la gorge consiste simplement à l’oublier ?! Du coup je pense mon son avec légèreté, et ça passe ! ;)
Bonjour
Depuis 6 mois environ, j’ai à nouveau cette gêne dans la gorge et pour y remédier, je me suis dit que ça se passait plus dans ma tête, mais rien n’y fait j’ai conservé cette gêne et j’ai analysé mon jeux pour cerner mes difficultés. Donc quand je dois tenir par exemple un mi ou un sol juste au-dessus de la portée, je ne peux le faire que sur 3 temps à un tempo de 60 environ après je dois "pousser plus fort" et être un peu plus sur les lèvres pour maintenir la note et je ressens une constriction dans la gorge. J’ai donc cette constriction que je ne contrôle plus, elle est indépendante de ma volonté même quand je l’oublie en me concentrant sur autre chose. comme image, c’est comme si un guitariste avait une crampe au bout de 4 secondes de jeux. À oui, j’oubliais que ces dernier mois j’ai fréquemment des crampes au mollet droit pendant mon sommeil. Je précise qu’à 27 ans, je me suis fait opérer 3 fois des genoux (rupture ligamentaire) et une fois pour hernie discale L4-L5 et que depuis tout petit j’ai fait environ une dizaine d’opération diverse et varié (amygdale, plaie, vrai appendicite, chute d’un étage à l’âge de un ans, etc…). Je vais voir un ORL prochainement, mais la frustration de régresser en musique me pèse fortement, et je souhaite grandement trouver la ou les causes de mes problèmes.
Bonjour
Juste pour info, je viens d’avoir le diagnostic d’un ORL : "Pharyngite chronique avec hyperexcitabilité musculaire"
Traitement : magnésium.
Bonjour
J’ai exactement le même symptôme que guillaume. Je me demandais si le magnésium avait fonctionné ? mon professeur me disais que c’était parce que je cherchais à chanter le note en même temps de la jouer. J’ai essayé tout ce que guillaume a dit mais rien ni fait, la plupart du temps je joue librement les 5 premières minutes mais ma gorge se serre automatiquement après, parfois elle se serrée dès le début.
Bonjour
Essayez de siffler en disjoignant les lèvres, vous verrez que vous contrôlez la hauteur du son avec la gorge et la base de la langue. C’est ce phénomène qui peut se produire avec la trompette, et qui provoque un son nasillard, en amont des lèvres et qui empêchent celles-ci de vibrer correctement. Il s’installe un mode vibratoire corrélé entre la gorge et les lèvres, qui est tout à fait nocif. Dès que la gorge cesse de produire ce son, les lèvres se mettent à vibrer parfaitement. J’ai personnellement ce problème, mais je n’ai toujours pas trouvé un moyen radical pour casser cette corrélation, une fois que cette mauvaise habitude est en place. En théorie, il suffirait que la gorge laisse passer l’air sans chercher à le moduler, ce qui permettrait l’accélération de cet air vers les lèvres, qui à mon sens est la meilleure façon de faire vibrer les lèvres : un jet d’air rapide et donc à faible pression (suivant la loi de Bernoulli ), permettant une amplitude de vibration maximum sur les lèvres. J’ai déjà obtenu des résultats vraiment bluffants mais difficilement reproductibles, en essayant de souffler en gardant le passage vers le nez ouvert et en dirigeant l’air vers les lèvres, ceci afin d’empêcher la pression de monter dans la bouche. Cela peut paraître paradoxal, mais ça fonctionne super quand c’est correctement réalisé. Mais c’est pour moi quelque chose d’extrêmement difficile à produire, car mon réflexe de fermeture de la gorge est vraiment très dur à contrôler. Je cherche toujours, mais je n’ai pour l’heure pas trouvé de solution me permettant de me débarrasser de ce défaut. Mais une piste (insuffisante) consiste à détendre la gorge tout en pinçant les lèvres (décorrélation ).
Bonjour à tous
Je pense avoir compris ce qu’est la colonne d’air et comment la produire. Depuis que j’y ai pensé, je n’ai pas encore eu l’occasion de toucher à ma trompette, mais en sifflant ça marche bien. Je ne peux parler que de mon expérience personnelle bien sûr. Voilà, il y a de cela très longtemps j’ai entendu parler un trompettiste à la radio. Il disait que la bonne technique est de souffler bien dans le "trou" et qu’un tout petit peu à côté et c’est foutu. J’avais bien essayé ça mais sans résultat particulier. Je pensais bien que ce n’était pas suffisant et qu’il fallait trouver autre chose de plus. Et puis dernièrement en y repensant j’ai essayé en soufflant sans instrument, juste dans ma main en forme d’embouchure. Et en me concentrant je me suis aperçu que je ne soufflais pas bien dans le trou comme j’étais persuadé de le faire depuis toujours. En effet en essayant de modifier la trajectoire de l’air que j’envoyais sur mes lèvres (vers le bas en ce qui me concerne), je me suis rendu compte de ce que c’était que de souffler vraiment dans le trou, c’est à dire entre les deux lèvres, en essayant de ne pas les toucher. Ça m’a demandé un sérieux effort de contorsion. Je me suis ainsi rendu compte que de depuis toujours, je soufflais sur ma lèvre supérieur et non "directement dans le trou". On sent tout de suite la différence, car on entend bien le bruissement du jet d’air dans le trou. En essayant de siffler comme ça (pas facile quand on a pas l’habitude) je me suis tout de suite rendu compte de la différence, une facilité d’émission et une colonne d’air qui apparait dans la bouche. Ma théorie, c’est que l’air s’échappant brusquement par le trou, laisse derrière lui, une colonne d’air en dépression due à l’échappement et à la vitesse que prend l’air (principe de Bernouilli : vitesse augmente ⇒ pression diminue). Et comme par miracle, voilà que tous les problèmes de gorge et de couinement disparaissent, laissant place à une facilité d’émission dans tous les registres. C’est bluffant. Ainsi c’était si simple, c’est de souffler bien droit dans le trou qui crée la colonne d’air. Pour moi, je dois donc m’entraîner à diriger le jet d’air dans le trou, en essayant de ne pas toucher les lèvres, et en conséquence sentir la colonne qui se forme dans la bouche et que je dois essayer de proroger aussi loin que possible dans la gorge. Evidemment cela demande un effort quand on n’a pas l’habitude. J’ai remarqué qu’en relâchant la langue de manière à ce que l’arrière de celle-ci soit plutôt bombée, cela facilite le flux d’air vers le bas. Evidemment, j’ai encore du boulot, pour maitriser la technique sans y penser, mais c’est quand même mieux quand on a compris ce qu’il faut faire.
Bonne chance à tous, et bonne musique
bonjour
je prend des cour de trompette il y a 4ans j'ai l'impression que je ne travaille pas suffisament1 h par semaine avec le proffesseur je nai pas un son clair avec mes copain de groupe je narrive pas a faire un la note de FA augu la respiration ça va mieu mais des que je monte a l'aigu je pince trop aucun son ne sort j'ai comme l'impression d'avoir un chwigum dans la george je pousse la tête en avant et je manque d'air merci de me donner un astuce
Inscription newsletter
Nos principales rubriques :
Santé des artistes :
La boutique :
L’information délivrée sur le site Médecine des arts ne constitue pas une consultation médicale et ne s’y substitue pas.
