DÉRIVÉS OPIACÉS
DÉRIVÉS OPIACÉS | |
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PRODUITS | Ce sont les alcaloïdes morphiniques naturels et semi-synthétiques de l’opium. Alcaloïdes morphiniques naturels : dérivés du phénanthène : morphinique, codéine (méthylmorphine). Alcaloïdes morphinique semi-synthétique : Héroine (diacétylmorphine), codéthyline, phocoldine et eubine. |
MODE D'UTILISATION | L’utilisation de l’héroïne est d’abord thérapeutique (1898 Labo Bayer) : antitussif excellent ; utilisée encore dans les cures de désintoxication à la morphine. Rigoureusement interdite ensuite (1916) car 5 fois plus toxique que la morphine et d’action brutale. Très Toxicomanogène. Snifée à ’état pur sous forme d’une poudre blanche (cheval) Injectée après la dissolution, par voie parentérale surtout veineuse. Poudre souvent mélangée avec lactose, caféine… |
MODE D'ACTION | Interférence avec le système opioïde endogène. Action directe ou indirecte sur d’autres systèmes neurotransmetteurs : catécholaminergique, sérotoninergique, glutamaergique, GABAergique… |
Dépendance | Tolérance rapide et précoce, croisée avec les autres opiacés. Dépendance physique précoce, rapide, croisée. Dépendance psychologique très forte (ce qui confère une extrême difficulté au sevrage). |
PRINCIPAUX EFFETS | Schématiquement 5 mg d’héroïne par voie intramusculaire équivalent à 10 mg du produit pris par voie orale (The Extra Pharmacopedia, 2000). Les effets sont ceux décrits pour l’opium avec triple action physiologique centrale, cardiovasculaire et sur la musculature lisse et « flash » au plan psychologique. Risque « d’overdose », risques liés aux impuretés du mélange injecté (shoot), risques infectieux (septicémies, endocardites, hépatites et SIDA). |
SEVRAGE | En général 2 à 3 heures après la dernière prise avec symptomatologie maximale vers les 2ème et 3ème jours. Signes essentiels : tableau pseudo grippal avec tremblements, frissons, myalgies, hyperthermie, hyperventilation. S’y ajoutent une anxiété intense, mydriase, insomnie, diarrhée. |
METABOLITES URINAIRES | Morphine : seuil de positivité à 300 nanogramme/ml d’urines, délai de détection 2 à 3 jours. Morphine-3-glyuronide : spécificité excellente. Codéine : attention : différencier la prise de codéine à visée thérapeutique de la présence d’héroïne dans les urines. |
Rédacteur Docteur Favre-Trosson
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