BARBITURIQUES
PSYCHOLEPTIQUE
BARBITURIQUES | |
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PRODUITS | Ce sont des dérivés de l’acide barbiturique (malonylurée) chlorylés par divers groupements leur conférant des propriétés sédatives et hypnotiques. On les classe généralement en fonction de leur durée d’action. Les toxicomanes usent plutôt de barbituriques à durée d’action. Les toxicomanes usent plutôt de barbituriques à durée d’action courte (de 1 à 4h), tel l’imménoctal, ou intermédiaire (6h) comme l’eunoctal ou le membutal. Ne sont guère utilisés en thérapeutique, eu égard au risque élevé de dépendance. Attention aux "médicaments conseil" délivrés sans ordonnance (sympaneurol, neuropax) qui peuvent en contenir mêlé à des extraits végétaux. |
MODE D'UTILISATION | Par ingestion et par voie veineuse (poudre). C’est le phénobarbital (ou gardénal) qui est le plus souvent en cause dans le risque d’accident majeur. |
MODE D'ACTION | D’une façon générale dépression des tissus excitables en particulier tissus nerveux, par inhibition des synapses excitatrices (blocage de l’accumulation de calcium dans les terminaisons nerveuses) et par inhibition de la libération d’acétylcholine. A dose élevée inhibition des ganglions sympathiques périphériques et des fonctions neuromusculaire et respiratoire. |
METABOLISME | Absorption rapide au niveau gastrique et grêle par ingestion, diffusion rapide par voie veineuse après fixation sur albumine particulièrement élevée pour les barbituriques d’action rapide. Stockage cérébral du fait e la liposulubilité - métabolisation hépatique avec induction enzymatique de systèmes microsomiaux. Élimination urinaire. |
DEPENDANCE | Tolérance rapide et croisée pour le différents barbituriques ; dépendance forte physique et psychologique. |
PRINCIPAUX EFFETS | • Par ingestion ; soit euphorie, soit agressivité et dépression ; comportement désibé et ébrieux. A plus forte dose, possibilité d’ivresse barbiturique : labilité émotionnelle (rires, pleurs…). Comportement social désinhibé, incoordination motrice avec ataxie et dysarthrie caractéristiques. • Par voie veineuse : "flash" suivi d’une ivresse barbiturique avec épisode confuso-onirique et coma (défaillance cardio respiratoire). A long terme, altération de l’état général, altération des fonctions intellectuelles, troubles neurologiques. |
SEVRAGE | Quelques heures après l’arrêt des barbituriques : atteintes psychique secondaire avec insomnie, anxiété, irritabilité, excitation motrice avec risque de passage à l’acte hétéro agressif… et atteinte somatique : hypotension orthostatique, vertiges, tremblements. |
METABOLITES URINAIRES | Dérivés hydroxylés dont le délai de détection voisine deux jours. Seuil de positivité : 200 nanogramme par millilitre de sécobarbital. |
Rédacteur Docteur Favre-Trosson
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