Zampogne
Espèce de cornemuse qui ne diffère de cette dernière que par quelques détails de construction.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872
Non attribué à un instrument utilisé, entre autres pays, en Italie centrale et méridionale, composé de deux chalumeaux accordés à intervalle de quarte ou d’octave, et d’un ou de plusieurs bourdons, tous regroupés en un seul bloc inséré dans l’ouverture d’un réservoir d’air en peau. Il en existe plusieurs versions, que l’on peut regrouper en deux catégories possèdent des chalumeaux coniques à anche double et on des tuyaux de longueur différente ; celles appartenant à la première catégorie possèdent des chalumeaux coniques à anche double et ont des tuyaux de longueur différente ; celle appartenant à la seconde, en revanche, possèdent des chalumeaux cylindriques (ou cylindriques et coniques), ainsi que des tuyaux de longueur égale. Les instruments les plus connus de la première catégorie sont représentés par la zampogne à clef et par la zoppa (dépourvue de clef), utilisées dans les provinces du Latium, de la Molise, de la Campanie, dans une partie de la Calabre et de la Sicile (Palerme) ; parmi le instruments de la seconde catégorie, signalons les zampogne a paro (Calabre, Sicile orientale), la surdulina italo-albanaise et la zampogne de Fossalto (Molise), dont les tuyaux sont en roseau. Le recours à la zampogne est traditionnellement liés aux pastorales de Noël et certaines danses (saltarelle, tarentelle).
Nom attribué parfois à des instruments proches de la zampogne proprement dite par leurs timbres ou parce que pourvus d’anches, ou bien encore parce qu’ils sont composés d’une multitude de dispositifs sonores et par conséquent, rappellent l’étymologie du mot zampogne (du grec symphônia = consonance de sons, ensemble de sons produits simultanément) : c’est le cas de la flûte de Pan (ou syrinx), de la vielle et de la guimbarde.