Workaholic

Ce terme a été utilisé pour la première fois par Oates en 1968, puis en 1971, dans son livre confession d’un workaholic où il décrit la « compulsion ou le besoin incontrôlable de travailler incessamment ». Le néologisme de workaholism se réfère à alcoholism, c’est-à-dire une conduite addictive à l’alcool d’où l’utilisation de la notion de work addiction qui associe le workholism à un addiction. Cette conception de fait pas l’unanimité, il existe d’autres approches. Certaines combinent deux dimensions dont l’une est comportementale (travailler beaucoup ou excessivement dur) et l’autre, psychologique, dispositionnelle ou cognitive (ne pas pouvoir se détacher de son travail, être obsédé par son travail.
En 2008, Snir et Zohar mettent l’accent sur la composante cognitive en différenciant :

  •   l’engagement cognitif permanent vis-à-vis du travail,
  •   l’attirance plus forte pour le travail que pour les loisirs
  •   l’état affectif plus positif lors du travail qu’à l’occasion des activités de loisirs.

Bibliographie

  •   Oates W. On Being a Workaholic. Pastoral Psychol 1968 ; 19 :16-20.
  •   Snir R. et Zohar D. Workaholism as discretionary time investment at work : an expérience-sampling study. Appl. Psychol. 2008 ; 57 (1) : 109-27.

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