Violon éolique
Violon dans lequel un courant d’air artificiel était substitué au frottement de l’archet. L’instrument, monté de quatre cordes comme le violon ordinaire, se posait sur les genoux de l’exécutant, qui se tenait assis. Le manche étant tenu en l’air, comme celui du violoncelle, les doigts de la main gauche se promenaient sur les cordes, tandis que la main droite faisait agir un mécanisme destiné à distribuer le vent, tantôt sur une corde, tantôt sur l’autre, tantôt sur plusieurs cordes à la fois. E soufflet se trouvait placé aux pieds de l’artiste, et c’était le pied droit qui le mettait en mouvement. Inventeur M. Isoard (année 1836)
L’idée était bien conçue en théorie, mais l’inventeur rencontra dans l’exécution des difficultés qui la lui firent abandonner.
Adrien De La Fage Visites musicales à l’exposition universelle de 1855. Paris chez Tardif, Libraire 1856
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