Vêpres
nom féminin pluriel
Office du soir (ou de l’après-midi) dans les liturgies chrétiennes : il se compose de psaumes coupés d’antiennes, d’une hymne, de versets et prières diverses. Dès le cours du moyen âge ; les musiciens en ont harmonisé les mélodies liturgiques de manière à faire alterner un chœur à l’unisson, ou traité en organum simple et un petit chœur de chantres exécutant à plusieurs voix, chaque chœur exécutant sa strophe ou son verset. On a également alterné entre le chant et l’orgue, ce dernier suppléant l’un des versets. Sur ces divers modèles, les compositeurs, à partir du XVème siècle ont composé des psaumes, cantiques et hymnes, et même des services de vêpres complets. L’Ordinaire des vêpres du dimanche et des fêtes comprend le verset Deus, in adjutorium, les psaumes 109, 110, 111, 112, 113, 114 ou 116 (Vulgate), avec les antiennes propre au jour ; une hymne, suivie d’un vesicule ; le cantique évangélique Magnificat ; et, à la fin, le verset Benedicamus. A partir de la fin du XVIème siècle, les maîtres, surtout italiens, on introduit le style de concert dans les psaumes et cantiques des vêpres, par l’intrusion de sili en style de madrigal orné et plus tard d’opéra, à la place du chœur liturgique.
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1926
Une des sept heures canoniales. Ce nom vient de l’étoile vesper, parce que c’est vers le coucher du soleil qu’on est dans l’usage de chanter ces prières.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872
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