Tilt-Test ou test d’inclinaison

Examen non invasif qui permet de reproduire les malaises ou les syncopes d’origine vagale. Utilisé depuis cinquante ans comme un d’origine vagale. Utilisé depuis cinquante ans comme un outil de recherche par les physiologistes pour étudier l’adaptation endocrinienne et hémodynamique au changement de position.
Chez l’adulte, le test d’inclinaison a simplifié la démarche diagnostique en cas de syncopes inexpliquées en permettant d’incriminer une cause vaso-vagale dans environ 50 % des cas.

Ces syncopes considérées comme bénignes récidivent dans 20 à 40 % des cas. Ce taux élevé de récidives et la craintes de traumatismes peuvent entraîner une gêne fonctionnelle et perturber la vie sociale et professionnelle des jeunes adultes.
Réalisation pratique Il se pratique essentiellement dans les services de cardiologie. Le protocole peut varier d’une équipe à l’autre, mais les principes de base sont communs. Le test d’inclinaison se déroule dans une pièce semi-obscure, dans le calme à distance du repas. Le patient est allongé sur une table motorisée inclinable avec un support pour les pieds et une contention thoracique pour maintenir le sujet en décubitus en cas de perte de connaissance. Après une période de repos en décubitus (cinq à quinze minutes), le patient est incliné, tête en bas, durant en moyenne quarante-cinq minutes (test d’inclinaison de base). La durée varie de dix à soixante minutes. Les tests de durée trop brève conduisent à un nombre important de faux négatifs. En moyenne, la positivité s’établit entre vingt et vingt-cinq minutes d’inclinaison. L’angle de l’inclinaison varie selon les équipes entre 60 et 80°. Pendant toute la durée de l’examen, la surveillance est assurée par la mesure de la pression artérielle en continu, ainsi que par la visualisation en continu de l’ECG sur scope.

Le test d’inclinaison est considéré comme positif en cas de syncope, de présyncope ou d’hypotension artérielle systolique de plus de 30 mmHg avec ou sans bradycardie. L’adjonction de produits facilitateurs tels que l’isoprénaline ou les dérivés nitrés augmente la rentabilité du test.

  •   Spécificité : de 90 à 100 %
  •   Sensibilité : 40 à 75 %
  •   Reproductibilité :
    • pour un test positif : 90 %
    • Pour un test négatif : 70 %

Concours médical, 05/05/2001


 

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