Subdutio
nom féminin latin
La subduction, dans la langue des théoriciens du Xème et XIIème siècle, s’entend de ce que nous nommons sensible ou broderie inférieure, d’un demi-ton. Alors, que, dans les chants ecclésiastiques de style grégorien, les échelles modales avaient conservé la pureté antique, les chants populaires admettaient déjà, sous la finale d’un demi-ton : ré ut dièse ré ; la sol dièse la. De même sous celle du 7ème et 8èm sol fa dièse sol. L’usage s’en établit dans la musique polyphonique dès les XIIème et XIIIème siècle et amena l’emploi des teintes (musica ficta), non écrites jusqu’au cours du XVIème siècle, et qu’il est parfois difficile, et toujours délicat de fixer avec précision. (Voyez Sensible.)
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1926
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