Solfège

SOLFEGE, SOLFIER

v. tr.
(mot formé des noms de notes sol-fa),

nom masculin
•  1. Méthode ou recueil des principes élémentaires de la musique, accompagnés d’exercices gradués de lecture et d’intonation.
•  2. Exercices de vocalisation et de pose de la voix. Exercices de chant avec et sans paroles. C’est au chant avec et sans paroles. C’est au XVIIIème siècle, et à l’usage des écoles d’Italie, que furent publiés les premiers solfèges. A leur imitation, le Solfège du Conservatoire fut composé par les premiers professeurs de cette école, vers 1795, et servit de type aux autres méthodes publiées en France depuis lors.
Dictionnaire de musique, Michel Brenet 1926

 

On nomme solfège, ou plutôt solfèges, tout recueil d’exercices, d’études ou d’airs disposés le plus ordinairement dans un ordre progressif, et destinés à être solfiés, c’est-à-dire chantés, en prononçant les syllabes qui servent de dénomination aux notes. Le nom de solfège s’applique également aux livres élémentaires qui enseignent les principes de la musique en généra], et qui contiennent des leçons pour exercer les élèves à solfier. Toute bonne éducation musicale doit commencer par une longue pratique des solfèges, même quand on doit se borner à apprendre à jouer d’un instrument quelconque ; car il n’y a rien de comparable aux exercices de solmisation pour acquérir le sentiment de la mesure et la justesse de l’intonation. Presque tous les peuples de l’Europe, hors les Allemands, emploient pour solfier les syllabes correspondantes aux sept notes de la gamme de Guido d’Arezzo, si ce n’est qu’ils remplacent la première syllabe du premier degré ut par cette autre do, comme moins sourde et plus douce à prononcer.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872


 

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