Sirène

nom féminin
Appareil de physique destiné à permettre de compter le nombre de vibrations d’un son dans un espace de temps donné, qui est ordinairement une seconde ; le plus simple et l’un des plus anciens appareils est la roue dentée de Savart, qui frotte que une lame élastique et fait connaître le nombre des tours de roue ; la sirène de Cagniard-Latour (1819) et celle de Seebeck-Koenig sont des appareils pneumatiques dans lesquels un disque mobile permet ou suspend le passage du courant d’air par des orifices déterminés :
La vitesse de rotation du disque augmente ou diminue la fréquence de la vibration et par conséquent le degré de hauteur du son dans l’échelle musicale.
Dictionnaire de musique, Michel Brenet 1926

 

nom féminin
Instrument d’acoustique destiné à mesurer les vibrations de l’air qui constituent le son. Il fut inventé en 1849 par Cagniard de la Tour.
On donna aussi ce nom, vers la même époque, aux premiers pianos droits.
Pianos-sirènes (voyez Sirenion).
nom propre D’après la mythologie, monstre fabuleux, moitié femme, moitié poisson, qui, par la douceur de son chant, attirait les voyageurs dans les écueils de la mer de Sicile. Les sirènes étaient au nombre de trois, à savoir : Leucosie, Ligée et Parthénope ; elles étaient filles d’Archéloüs et Calliope.
Dictionnaire de musique, Soullier, 1880

 

Instrument imaginé en 1820 par Cagnard de la Tour pour évaluer le nombre de vibrations correspondant à un ton donné.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

Nom donné, vers 1820, aux premiers pianos droits et, à la môme époque, à un instrument inventé en 1819, par Cogniard de la Tour. Ce dernier instrument acoustique servait à mesurer les vibrations de l’air par rapport au son.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886 


 

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