Richard Anthony

Chanteur français né le 13 janvier 1938 au Caire (Egypte) sous le nom de Ricardo Btesh. Sa famille est d’origine syrienne et son père était un industriel dans le textile en Egypte. La famille va émigrer d’abord en Argentine, puis en Angleterre où il suivra les études au collège de Brighton. En 1951, à l’âge de treize ans, il arrive en France et va faire du droit après son baccalauréat. C’est sur les bancs de l’université qu’il va rencontrer sa première épouse, Michelle, avec qui il aura 3 enfants. Il travaille comme représentant de commerce et joue du saxo dans des clubs de jazz.
Sa connaissance de la culture anglo-saxonne l’amène à vouloir introduire et adapter des musiques de la pop anglaise. Il connaîtra son premier succès avec une reprise du Three Coll Cats des Coasters, puis suivront une série de tubes dont le célèbre Et j’entends siffler le train. Richard Anthony connaîtra à cette période un grand succès.

A cette période, il vit entre Marbella où il vit en famille et Londres où il enregistre ses disques dans les studios Abbey Road, comme les Beatles avec qui il se liera d’amitié. « La chanson Michelle des Beatles a d'ailleurs été composée une nuit dans les cuisines de l'Hilton de Londres où Richard résidait. Il avait invité McCartney pour se restaurer après une longue séance de studio, le concierge apportant les messages essentiellement de Michelle. Paul d'un élan taquin a lancé : « Michelle, ma belle... » puis il a griffonné sur un coin de table le texte de cette chanson en hommage à la femme de Richard et lui a proposé de la chanter. Richard refusa de chanter une ode à sa femme craignant le désamour de son public féminin, mais conseilla aux Beatles de la sortir eux-mêmes pour conquérir le public français. Ce fut le premier tube des Beatles en France, trois semaines n°1 des ventes.» (wilkipedia)
En 1970, Richard Anthony divorce de Michelle et épouse Josiane (Iris Frank) avec qui il aura un fils.
En 1982, il connaîtra des difficultés importantes avec le fisc, avec un redressement important. A la fin des années 1980, il divorcera de Sabine pour partager sa vie avec une nouvelle compagne, Elisabeth, infirmière, qu’il a rencontrée lors d’un grave accident de bateau.

Les goûts du public vont changer progressivement et Richard Anthony ne retrouvera plus les succès de cette époque « yéyé ».
Il reviendra comme de nombreux chanteurs de sa génération avec les tournées Âge tendre et têtes de bois.

Il aura des problèmes d'alcoolisme ; le journal France dimanche en 2009 relate ce problème : « La tendresse et dévouement d’Élisabeth (sa nouvelle compagne) ont conduit le chanteur sur le chemin de la rédemption. À ses côtés, il reprend suffisamment de forces pour affronter l’un de ses pires démons : l’alcool. Dans ma mauvaise passe, je buvais jusqu’à un litre de whisky par jour », admet-il. « Je me suicidais à petit feu ». Or, Élisabeth trouve les mots, ceux de l’amour, pour le décider à suivre une cure de désintoxication. « Je ne m’en sentais pas capable, mais elle m’a mis au défi », révèle-t-il encore. « Je suis parti loin de tout durant des mois. Loin des tentations. Le succès couronne cette épreuve autant physique que psychologique.»

Au cours de ces années, Richard Anthony a une surcharge pondérale importante, il pèse alors 120 kg et il fera un accident cardiaque. A nouveau ELisabeth va l'inciter à se soigner et à suivre un cure d'amigrissement dans un clinique spécialisée en Suisse.
En 2010, Richard Anthony va être opéré d’un cancer du colon.
Richard Anthony est mort le 19 avril 2015 à Pégomas (Alpes-Maritimes) des suites du cancer du colon à l’âge de 77 ans.
Ex-idole des jeunes, bien avant Johnny Hallyday, ce natif du Caire a enregistré plus de 600 chansons et vendu 50 millions de disques.

Certains de ses succès

• Let's Twist Again (1961), adaptation de Hank Ballard & His Midnighters ou Chubby Checker
• Itsy bitsy petit bikini (1963), adaptation de Itsy Bitsy Teenie Weenie Yellow Polka Dot Bikini, de Brian Hyland
• À présent tu peux t'en aller (1964) adaptation de I Only Want to Be with You, de Dusty Springfield
• Écoute dans le vent (1964), adaptation de Blowin' in the Wind, de Bob Dylan
• Je me suis souvent demandé (1965) adaptation de Ik heb me dikwijls afgevraagd de Bobbejaan Schoepen
• Hello Pussycat (1966), adaptation de What's New Pussycat, de Tom Jones
• Aranjuez, mon amour (1967) adaptation de Concerto d'Aranjuez, de Joaquin Rodrigo ; paroles de Guy Bontempelli
• Il faut croire aux étoiles (1967), adapté de Let’s go to San Francisco, des Flowerpot men
• Inch'Allah (1967) en Arabic, by Salvatore Adamo
• Les Ballons (1968), adapté de Little arrows, de Lee Leapy
• Le Sirop Typhon (1969), adaptation du no 1 au hit-parade britannique à Noël 1968, Lily the Pink, chanté par le groupe The Scaffold
• Amoureux de ma femme (1974), adapté de Nessuno mi può giudicare, de Caterina Caselli

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