Quadrille
Dans un grand théâtre les danseurs et danseuses sont groupés en un certain nombre de quadrilles, comprenant chacun huit ou seize individus et généralement divisés en deux sections. Chaque quadrille se différencie des autres par son costume particulier. A l’opéra, il y a des quadrilles de danseurs, des quadrilles de danseuses et des quadrilles d’élèves. Dans un carrousel, on donne le nom de quadrille à chaque troupe de cavaliers d’un même parti. Mais ici le mot quadrille devient féminin, et l’on dira : une belle quadrille, le chef de la seconde quadrille, etc. Chaque quadrille comprend au moins quatre, et au plus douze cavaliers ; comme les quadrilles de théâtre, elles se distinguent entre elles par le costume.
Dictionnaire pittoresque et historique du théâtre d‘Arthur Pougin, 1885
nom masculin
Ce mot est du féminin lorsqu’il ne veut désigner qu’un groupe de chevaliers d’un même parti dans un carrousel. Il faudrait donc dire, dans cette acception, une belle quadrille, la première quadrille était élégamment vêtue, etc. ; mais lorsqu’il est question de danse et que l’on veut parler du groupe de quatre danseurs et quatre danseuses qui figurent dans un ballet ou dans un bal, il faut l’écrire au masculin.
Le quadrille est aujourd’hui une pièce de musique très en vogue, qui fait l’objet spécial et presque exclusif de certains compositeurs les plus pour ces sortes de compositions sont MM. Alphonse, Ledux, Bolhmann, etc. (Voyez Contrebasse.)
Dictionnaire de musique, Soullier, 1880.
Danse d’un caractère très-gai, d’un mouvement vif, dont la mélodie est de 2/4, et qui a deux reprises de huit mesures chacune. On appelle aussi quadrille un groupe de quatre danseurs et de quatre danseuses qui figure dans les ballets et les grands bals, et qui se distingue des autres groupes par un costume particulier. Le quadrille se compose de cinq figures ayant chacune son caractère spécial. On les nomme 1° Pantalon, 2° Été, 3° Poule, 4° Pastourelle ou Trénis, 5° Final. Le Pantalon s’écrit à 6/8, rarement à 2/4. L’Été s’écrit à 2/4 souvent, et se joue plus lentement que le pantalon. La Poule s’écrit à 6/8 ; elle a un caractère sérieux et sa phrase est ondulée. La Pastourelle est d’un mouvement plus vif que celui de la Poule. Le Final doit avoir de l’entrain ; il est permis d’en presser la mesure, sans cependant faire courir les danseurs.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872
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