Pavillon chinois
Nom masculin, dérive en raison de sa forme ronde, de sa ressemblance avec une tente, petit logement portatif et en toile, usité dans les campements
Instrument de percussion qui marche avec le triangle et les cymbales. C’est une espèce de chapeau ou parasol de laiton, aplati ou arrondi en cul-de-lampe ; il est garni de grelots et de clochettes. Celui qui en joue le tient des deux mains par un long manche qui muni est adapté perpendiculairement et le secoue en mesure les tutti indiqués par le compositeur (pour obtenir des résonances métalliques et pour accentuer les temps forts de la mesure). On s’en sert, en Asie comme en Europe, dans les musiques militaires, et même à l’orchestre de l’Opéra, pour ajouter au fracas de certaines grandes représentations. On l’appelle aussi chapeau chinois.
Dictionnaire de musique, Soullier, 1880
Instrument de musique à percussion. C’est dans sa forme une espèce de chapeau de laiton terminé en pointe et garni de plusieurs rangs de clochettes. Le pavillon chinois est fixé sur une tige de fer au moyen d’une coulisse. Celui qui veut en jouer le tient d’une main par cette tige, et lui donne avec l’autre un mouvement de rotation sur lui-même ; ou bien il le secoue fortement en cadence, de manière que toutes les clochettes frappent ensemble sur le temps fort de la mesure. Le pavillon chinois, comme son nom l’indique, nous vient de la Chine. On l’emploie avec succès dans la musique militaire.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872
(Voir CHAPEAU CHINOIS.)
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886
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