Nyâstaranga

n. m.
Instrument classique, le plus curieux des instruments Hindous.

Le nyâstaranga se compose d’un tuyau conique de cuivre, terminé par un pavillon. Sous le disque perforé de l’extrémité supérieure, on place une partie de cocon d’araignée très finement découpé, puis on applique le disque sur un des côtés de la gorge, à l’endroit des cordes vocales. Si l’on respire fortement ou que l’on fredonne un air, il se forme un son clair qui reproduit les intonations fournies par l’exécutant, et ressemble assure-t-on, au son d’un instrument à anche. L’instrumentiste se sert parfois de deux tuyaux, un de chaque côté de la gorge ; le son se produit aussi lorsqu’on pose l’instrument sur les joues ou sur les narines.
Dictionnaire de musique 1900.

 

Instrument indien, formé d’un ou de deux tuyaux coniques en cuivre. Il s’applique à un ou aux deux côtés du cou, contre les cordes vocales, ayant d’abord placé un cocon d’araignée finement découpé, sous le disque percé de la partie supérieure du tube. En fredonnant, l’instrument vibre, paraît-il.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886 


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