Mode vibratoire lourd
Il permet l’émission des sons graves.
Le muscle vocal est contracté donc les cordes vocales sont épaisses et courtes. L’action du muscle tenseur est contrariée par celle du muscle vocal. La surface de contact entre les cordes vocales sont importante (elle se fait sur une profondeur de plusieurs millimètres) et tout le muscle vocal est libre. L’amplitude vibratoire et l’ondulation muqueuse sont importantes. Le temps de fermeture glottique peut occuper la moitié du temps total de vibration. Dans les émissions les plus graves c’est l’activité des muscles sous-hyoïdiens, abaisseurs du larynx qui prime sur celle des muscles vocaux et tenseur. L’action de ces muscles fait que les vibrations sont transmises à la cage thoracique. Cette activité diminue parallèlement à l’augmentation de la fréquence vocale puis disparaît à 120 Hz. A ce moment, l’augmentation de la fréquence du son émis est obtenue d’une part par une majoration de l’épaississement du muscle vocal mais aussi par un léger étirement de ce dernier suite à la contraction du muscle tenseur, d’autre part par augmentation de la pression d’air sous glottique. A partir de 200 Hz chez l’homme et 400 Hz chez la femme, l’activité des muscles sous-hyoïdiens réapparaît pour empêcher l’ascension du larynx et faciliter l’action du muscle tenseur, et donc augmenter la fréquence. L’action du muscle vocal cesse brusquement autour de 260 Hz. L’intensité du son augmente avec la pression sous glottique selon un double mécanisme respiratoire et laryngé.
On passe du mode vibratoire lourd vibratoire léger entre 258 et 345 HZ chez l’homme et 274 et 318 Hz chez la femme.
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