Méhul
(né à Givet en 1763, mort en 1817). Ecole française. Ses opéras : Euphrosine et Corradin (1790), Stratonice (1792), Ariodant (1799), l’Irato (1801), Joseph (1807), ont montré un génie à tendances élevées qui honore l’Ecole française.
Il composa pendant la période révolutionnaire plusieurs hymnes patriotiques et, parmi eux, le célèbre Chant du départ. Son ouverture du Jeune Henri (1797) eu un succès prodigieux. Elle est faite du développement d’une fanfare de chasse remplie d’effets de sonorités orchestrales pleins d’intérêt et de rythmes chaleureux variés et nouveaux.
La venue de Gluck en France, l’exposition de ses nouvelles doctrines pour la musique dramatique, et les représentations de ses belles œuvres exercèrent une influence considérable sur les compositeurs qui vinrent après lui. Méhul fut de ceux-là, et au premier rang avec Lesueur, le comportement des Bardes, de Télémaque, de la Caverne, Lesueur (né à Abbeville en 1760, mort en 1837) eut le glorieux avantage d’avoir été le maître de Berlioz, de Gounod, d’Ambroise Thomas, trois grands artistes qui ont illustré d’art français du XIXème siècle.
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