Majeur
adj.
Ce qui est plus grand : l’intervalle majeur est celui qui est plus grand d’un demi-ton chromatique que le mineur. La gamme dans le mode majeur est celle dont la première tierce et la première sixte, établies sur la tonique, sont majeures. La gamme dans le mode mineur est celle dont la première tierce et la première sixte, établies sur la tonique, sont mineures. L’usage fait dire gamme majeure et gamme mineure, quand il serait plus correct de dire gamme dans le mode majeur, un ton mineur, quand la gamme qui forme l’un de ces tons appartient soit au mode majeur, soit au mode mineur. – On dit encore que l’on passe de majeur à mineur ou de mineur à majeur quand une transition (une modulation) de ce genre s’opère dans le courant d’un morceau. Majeur dérive du latin major. (V. Intervalle, Mode, Ton, Mineur).
Dictionnaire de musique, Paul Rougnon, 1935.
Adjectif comparatif : qui est plus grand.
Appliqué aux intervalles, il désigne entre deux intervalles de même nom celui qui est formé des sons les plus distants : la seconde Majeur, ut-ré, la tierce Majeur ut-mi, la sixte Majeur ut-la, la septième Majeur, ut-si, et leurs redoublements, par comparaison à la seconde mineure, ut-ré bémol, la tierce mineure ut-mi bémol, etc. Appliqué aux modes, il distingue le mode Majeur du mode mineur de même nom : ut Majeur, caractérisé par la tierce Majeur ut-mi, ut mineur, caractérisé par la tierce mineure, ut-mi bémol, etc.
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1926
Les intervalles susceptibles de variations sont appelés majeurs, quand ils sont aussi grands qu’ils doivent l’être, d’après la juste appréciation du système général des intervalles. L’octave, la quinte et la quarte ne varient pas sans devenir dissonances. Les autres intervalles peuvent, sans changer de nom et sans cesser d’être justes, varier de quatre manières différentes, auxquelles on donne le nom de : genres, dont deux sont selon la nature du mode où on les pratique, et deux sont artificiels, attendu qu’ils participent de deux modes à la fois. Ces quatre genres sont : diminué, mineur, ’majeur et augmenté. Les deux genres naturels sont le majeur et le mineur. Le diminué et l’augmenté forment les deux genres artificiels. Les intervalles variables sont au nombre de quatre, savoir : la seconde, la tierce, la sixte et la septième. Un intervalle majeur est toujours plus grand d’un demi-ton que le mineur. Un intervalle augmenté est plus grand d’un demi-ton que le majeur ; plus grand d’un ton que le mineur, et plus grand d’un ton et demi que le diminué ; de même que l’intervalle diminué est moindre d’un demi-ton que le mineur, moindre d’un ton que le majeur, et moindre d’un ton et demi que l’intervalle augmenté. Majeur se dit aussi du mode, lorsque la tierce de la tonique est majeure, et alors seulement le mot mode ne fait que se sous-entendre. On désigne encore par le mot de majeur pris substantivement, la partie d’un air, d’un duo, d’une sonate, d’une symphonie qui se trouve traités en mode majeur.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872
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