Estompe
Outil du dessinateur qui lui sert à modeler les ombres
Nom féminin
Etendre le crayon ou le pastel, au moyen d’un petit tampon en gros papier, en peau, en coton, que l’on appelle estompe. L’estompe prend la forme d’un rouleau terminé en pointe, et plus ou moins gros selon le plus ou moins de délicatesse de l’ouvrage. Ce procédé, plus prompt que celui des hachures pour produire les ombres et les demi-teintes, fournit aussi le moyen de varier le travail et de lui prêter une agréable apparence de facilité.
Edouard Rouveyre. Comment apprécier les croquis, esquisses, études, dessins, tableaux, aquarelles, pastels, miniatures. Librairie G. Baranger fils, 1911
Outil du dessinateur qui lui sert à modeler les ombres ; il est fait avec du papier ou du cuir roulé en cylindres de diamètres divers, depuis 4 millimètres jusqu’à 10 et 12 mm. Ces petits cylindres sont taillés en pointe à l’une des extrémités ou aux deux. Pour s’en servir, le dessinateur frotte la pointe de l’estompe dans la sauce, c’est-à-dire dans une poussière fine de crayon noir ; mais on estompe aussi à la sanguine et avec les crayons de couleur pour le pastel. Les dessins faits à l’aide de cet outil sont dits dessins à l’estompe.
Dictionnaire de l’art, de la curiosité et du bibelot
Ernest Bosc, Paris, Librairie de Firmin-Didot et Cie, 1883
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