Épilogue
C’était, chez les anciens, une partie du spectacle qui était en dehors de la pièce représentée et qui en formait comme une sorte de couronnement et de commentaire. « Aristote, dit Chamfort, le définit une partie qu’on récite dans la tragédie lorsque le chœur a chanté pour la dernière fois. Dans la poésie dramatique, il signifiait, chez les anciens, ce qu’un des principaux acteurs adressait aux spectateurs lorsque la pièce était finie, et qui contenait ordinairement quelques réflexions relatives à cette même pièce et au rôle qu’y avait joué cet acteur… L’épilogue n’a pas toujours été d’usage sur le théâtre des anciens, et il n’est pas, à beaucoup près, de l’antiquité du prologue. »
Dans le théâtre moderne, l’épilogue est d’un usage assez rare, et il forme toujours partie intégrante de l’ouvrage dont il vient couronner l’action.
Dictionnaire pittoresque et historique du théâtre d'Arthur Pougin, 1885.
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